Haiku

ce temple possède, dit-on,

« la plus haute pagode du Japon »

alors « le plus fort », « le plus grand »

ça marche ici aussi ?

Ma question fait sourire

l'amateur de sumo

Ce poème vient du recueil de Jacques Allemand , Sur le chemin des philosophes, publié chez S'éditions, éditeur de poésie pour la jeunesse. La photo n'a rien à voir !  

Visiteuse

Cette hirondelle rustique s'est invitée dans la maison, mais elle a eu du mal à trouver la sortie !

Rosa gallica officinalis

Je profite rarement de sa floraison, mais cette fois-ci les boutons cueillis dimanche se sont bien épanouis dans un vase.
Les fleurs sentent délicieusement bon.

C'est un rosier historique, la rose de Provins.Je l'avais acheté il y a longtemps à Milly la Forêt, au Conservatoire des plantes aromatiques et médicinales, il a passé quelques années en pot sur la terrasse à Paris avant d'être planté dans le Quercy.
Terrain pauvre, pratiquement jamais arrosé.
Le rosier reste très petit chez moi, 30 à 50 cm, il ne fleurit qu'une fois, mais résiste à tout et drageonne bien; en fait il va là où il se plaît !

Douch et le Caroux 3 : bota en vrac

Senecio spathulifolium. Très grand !

Asphodèle ....mais laquelle ? A tige creuses
en tous cas... A. fistulosus ?
En savoir plus sur les asphodèles, sur le site d'Hortus

Tulipa sylvestris, sups. australis

Cistus salvifolius, à feuilles de sauge

Viola tricolor, la pensée sauvage !

Tulipa sylvestris, sups. australis

Douch et le Caroux 2, les mouflons !

Mes fidèles lecteurs se souviennent peut-être de ma rando dans les gorges de Colombières (en mars 2010, déjà !), de la sortie du côté d'Olargues avec la "Peyro escrito", des gorges d'Héric (en novembre 2010), bref j'ai quand même tourné un peu autour du Caroux sans voir un seul de ces emblématiques mouflons !

Cette fois-ci, j'en ai vu et je peux enfin vous les montrer. :-)

Pourtant il a fallu faire sans le guide, qui a annulé la sortie mouflons prévue samedi soir pour cause de mauvais temps, il n'avait pas tort (pour la météo); 

A priori ce sont des jeunes mâles, avec des cornes mais encore pas tout à fait développées et enroulées sur elles-mêmes. Des femelles et des jeunes (on dit des agneaux, et après tout les mouflons sont les ancêtres sauvages des moutons domestiques) sont descendus un soir dans le pré juste en face du gîte mais je n'y étais pas.

Dans le doute et pour ne pas vous décevoir une fois de plus, j'avais quand même assuré mes arrières, et photographié une photo dans le gîte (à gauche) et en gros plan le mouflon empaillé qui frime sur son rocher en plastique devant la Maison du Mouflon (on le rentre s'il pleut et le soir).

Douch et le Caroux 1

 Je viens de passer les quatre jours de ce long week-end avec des copains dans le hameau de Douch, sur la commune de Rosis, dans le Caroux, à une cinquantaine de km au nord de Béziers. Vers 1000 m, avec des toits en lauze.

 Pour une fois, le rouge de cette prairie fleurie ne vient pas des coquelicots : c'est une sorte de petit rumex, la petite oseille sauvage, dont les épis de graines sont rouges.

 Quelques maisons du hameau; j'adore le jaune des lichens.

L'église est   à quelques km plus bas. Si vous préférez pratiquer le zen, c'est juste à côté (et il y a une piscine...)

Dans le hameau de Douch, il y a aussi cette petite chapelle, tout près du sanctuaire contemporain, la Maison du Mouflon (ouverture de 15 à 18h).

Goutte de sang

A 5 mn de la maison,  l'adonis annuel, ou goutte de sang, ou (pourquoi ?) d'automne. Une messicole dans un petit champ de luzerne !

Et le muscari à toupet !

Roses

Blush, la bouture donnée par O.G.

Blush encore. C'est un rosier du Bengale

A moins de 2 m de la maison

Floraison du thym.

Cistus albidus

Sur les berges

C'est le thème du Défi Images de mai sur Tela Botanica.
Mercredi, premier jour de vraie chaleur, au bord du lac...

Bleu de Lectoure

 J'ai profité du jour férié pour aller à Lectoure (Gers), où la technologie de l'extraction du pigment bleu d' Isatis tinctoria, qui vers le Moyen Age et la Renaissance avait fait la richesse de Toulouse et du sud-ouest, le "pays de cocagne",  a été il y a quelques années relancée (et, heureusement, modernisée et facilitée) par une petite entreprise.

Le moment idéal, puisque c'est  la pleine floraison du pastel.

On peut visiter l'atelier de teinture, et voir virer au vert, puis au bleu, un bout de tissu sorti du bain de teinture.
Le pigment de pastel sert pour des teintures, des peintures, et les (très très nombreuses) graines servent pour des cosmétiques.

Comment s'habiller pour aller voter ?

OK, c'est plutôt premier tour, et si les chaussures, c'est tout ce qu'on voit de l'isoloir, pour moi ce sera bottes en caoutchouc :-)

 Un petit film drôle sur Arte, que je suis incapable de mieux intégrer : http://videos.arte.tv/fr/videos/personne_ne_bouge_comment_s_habiller_pour_aller_voter_-6594276.html

Arrivée juste pour l'orage...

Eclairs, tonnerre, pluie, un peu de grêle... 

 Grâce à Sambuca, j'ai découvert qu'en général, les poivriers du Setchuan (Zanthoxylum ...) sont des caducs (chez elle, ils commencent à débourrer le 1er mai), et que le mien, dont les feuilles persistent tout l'hiver et qui porte des sortes d'ailettes, est probablement Zanthoxylum planispinum.  Comme beaucoup de persistants, c'est un opportuniste qui reprend sa croissance dès que les conditions redeviennent favorables : le mien a déjà grandi d'une dizaine de cm cette année.

 Voici les premières feuilles du plaqueminier (Diospyros kaki) que j'ai planté en novembre.

 Les premières fleurs du néflier (Mespilus germanica)...

... et celles d'un plant de pastel des teinturiers (Isatis tinctoria).

Mes Pyrénées à moi

Très loin vers le sud, au-delà de la plaine de la Garonne, les Pyrénées s'invitent quelquefois au fond du jardin. Ce n'est pas si fréquent, mais ce matin, avec du soleil (et un zoom), on voit nettement la partie orientale.

Les gens d'ici disent que ça annonce la pluie pour dans quelques jours !