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2020/05/10

Confinement, un dessin par jour (fin)

En France, le confinement (lockdown) a duré du mardi 17 mars au dimanche 10 mai, hier. Presque deux mois, 55 jours.
La conséquence la plus évidente, ça a été, pour moi, l'obligation, à chaque sortie, de remplir une "attestation de déplacement dérogatoire" -sur papier, ou sous forme électronique-. Sans cette attestation, on risquait une amende de 135 €. J'ai détesté ça.
En réalité, je n'ai jamais été contrôlée.

Comme d'autres, individus ou groupes, on s'est, avec quelques amis, donné un défi : un dessin par jour pendant le confinement. On n'a finalement commencé que le 26 mai, et mon "album de confinement" sur Flickr comporte, enfin terminé, 46 dessins (ou croquis, ou aquarelles, ou trucs si vous préférez). La tâche n'a pas été facile, surtout le choix du sujet du jour, ça n'a pas été la créativité au pouvoir. Au bout d'un moment, j'ai quand même acheté une gomme et une petite bombe de laque à cheveux, pour fixer les dessins.

Après des "portraits" de chaises, d'objets divers et de fleurs sauvages, pour le dernier jour j'ai choisi ce personnage sur tapis volant, d'après une miniature rapportée d'Istanbul.

Voilà, l'album du déconfinement va pouvoir commencer, mais je pense qu'on va un peu assouplir les contraintes !
Pour l'exotisme, je conseille vivement la lecture du blog A la campagne au Japon.



2018/12/06

Mail art

 Quel plaisir de trouver dans sa boite aux lettres une belle enveloppe avec plein de timbres en provenance du Japon !
ça commence à devenir rare, les vrais courriers traditionnels à l'ancienne !






2018/11/25

Du ménage dans le coin des PN...

Ne le répétez pas, mais j'ai deux plantes classées PN dans mon jardin (et j'en suis très fière).
PN, en France, c'est Protection Nationale. Sur les fiches Tela Botanica ci-dessous, on peut cliquer sur le statut de protection. Ils expliquent tout en détail. Tout ce qu'on n'a pas le droit de faire avec les plantes classées...

Aster amellus
Genista horrida (Genêt horrible)

Bref, le bout de Genista horrida, fort épineux, que j'avais ramené il y a quelques années au péril de mes doigts d'Aragon, où il est très abondant et pas du tout protégé, a fini, peu à peu, par grandir et grossir, écrasant tout sur son passage... et menaçant ma petite touffe d'Aster amellus que j'avais, par pseudo-cohérence écologique, plantée pas loin.
Bref, créer une zone PN dans son jardin, surtout trop petite, ce n'est pas malin !

Donc, aujourd'hui j'ai dégagé le terrain autour du Genista, paillé avec un paillage minéral (pumice), et il va falloir que je trouve une niche écologique plus cool, mais pas trop loin,  pour le petit AA !

Après, j'ai regardé la pluie tomber avec bonheur, en pensant aux nappes phréatiques...

Photos, demain !

 Voilà, ce n'est pas encore aussi clean qu' un jardin zen, il va falloir enlever tous les brins d'herbe pris dans les épines... Mais le diamètre actuel de la boule, c'est quand même 80 cm, et sa hauteur maximum, 45 cm.
En fait, j'aimerais bien qu'il profite des cailloux pour s'y ressemer (mais je ne sais pas trop quel insecte féconde les fleurs).
En Aragon (Espagne), on appelle familièrement le Genista horrida "hérisson" ou même "coussin de nonne" !

A propos de hérissons, regardez cette miniature anglaise où des hérissons se roulent par terre pour attraper des fruits ! Hélas, je n'en vois pas encore sous mes arbousiers !

2018/07/11

Des dessins à Istanbul

 Quelques jours à Istanbul, ça donne vraiment envie de dessiner. La ville est magnifique, avec des points de vue spectaculaires et des monuments partout, il fait beau et on trouve toujours un coin tranquille à l'ombre ou une terrasse.
Selon les cas, les minarets sont plus ou moins hauts, plus ou moins pointus, et peuvent avoir une, deux ou trois "collerettes".

 J'ai eu la chance de passer une journée vraiment agréable, dans le quartier de Kuzguncuk, sur la rive asiatique, avec le groupe des Urban Sketchers d'Istanbul.
Dans un premier temps, rappel de quelques notions de perspective (en turc, mais avec schémas), puis exercice avec cette rue en pente.
En fait, si j'en crois leur Instagram, c'était un atelier perspective !

Question aux lecteurs : voyez-vous cette rue monter ou descendre ? Parce que j'ai de sérieux doutes sur ma maîtrise de la perspective :-(
Dans le même quartier, des maisons en bois au fond d'un jardin potager communautaire.


La traditionnelle photo des carnets;  c'est vraiment génial de pouvoir retrouver des collègues Urban Sketchers dans une ville inconnue, pour dessiner ensemble.


Mais restons simple ! 
Livre très intéressant et trilingue (turc, anglais, français).

Sur le site des Urban Sketchers monde, un post de Yerinde Cizer sur les mutations urbaines à Istanbul (place Taksim, précisément). En fait, il parle de point de rupture historique. Son blog (en  turc, quelquefois en anglais). Son Instagram.

Tela Botanica a un nouveau site. On va pouvoir télécharger tout le dossier pédagogique du Mooc d'initiation à la botanique. 
Et, hélas, tous ces papillons de pyrale du buis ont pondu des oeufs, qui ont donné plein de chenilles. Pendant que j'avais le dos tourné, elles ont fait de sérieux dégâts...

2017/12/28

Off-street Ginza in the Afternoon, 1937


Carte postale reçue de Meg, en Nouvelle-Zélande.

Elle raconte que Ginza est (ou a été) "le" quartier du shopping et des plaisirs de Tokyo.
Que dans les années 60, on voyait encore des femmes en kimono, mais moins souvent avec la coiffure à la japonaise, mais déjà beaucoup moins d'hommes en tenue traditionnelle, sauf lors de mariages ou pour la nouvelle année.
Et qu'il y a eu une certaine renaissance du kimono depuis les années 80 - avec une nouvelle esthétique, quelque peu "occidentalisée"...

Merci, Meg !

2017/12/01

From Yokohama, Japan

Carte postale reçue de Meg, du blog Unravelling. Merci, Meg !
La gravure originale, si j'ai bien compris, est de 1876.

Pendant qu'à Paris, je voyais l'expo A l'aube du japonisme, à Yokohama Meg, sans doute au Yokohama Museum of Art, est dans les post-impressionistes, français et japonais; ça circule dans tous les sens !

Ici, à la campagne, la question du jour, c'est : va-t-il neiger ?
P.S. 20h, oui, il neige !

2017/07/05

Visites de jardins, 1

 Hier, avec des amis, c'était visites de jardins, et pour commencer celui d'un camping tout près d'ici, qui utilise bien les matériaux et paysages du causse.
Des ganivelles pour entourer le potager.
Une plante à bulbe dont on n'a pas su nous dire le nom...
Autour de la piscine, des troncs dressés (pris en bas dans un muret de ciment).


 Une pergola juste en planches au-dessus d'une allée.
Classiquement, il y a des emplacements pour des tentes, des caravanes et des camping-cars, mais ce que j'ai préféré ce sont les tentes de safari, style Out of Africa !
L'exotisme au coin de la rue, en somme !

PS : La plante à bulbe  de la deuxième photo semble être  Liatris spicata, appelée 'Plume du Kansas'. Merci à Sambuca, du blog Sureaux, pour son commentaire savant.

2017/05/19

Postcards with faces. From Nelson, New Zealand

Parmi les blogs que je suis, il y a celui de Meg, qui fait du tissage à l'autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande, et que bien sûr je ne connais que par son blog. Elle fait aussi de la peinture, surtout du mixed-media et de l'art thérapie.

Dans un post, elle parle de son travail avec des visages sur des cartes postales, et a proposé d'en envoyer, j'ai demandé et lundi 15, deux cartes sont arrivées !

Malheureusement, je venais de me blesser le dos (mon conseil : ne surtout pas essayer de déplacer seule une plaque de marbre !!!) et j'avais bien trop mal pour être en état de bloguer :-(
Après une semaine médecin-radio-médecin-médicaments, et bientôt kiné, ça commence à aller moins mal et je peux reprendre une activité, au moins bloguistique, pratiquement normale (Pour commencer, j'ai réalisé que je m'étais emmêlé les pinceaux sur les dates des journées dessin à Toulouse).
Bien qu'il faille éviter la station assise prolongée.
Pour le jardin et la rando, faudra attendre...

Donc, merci, Meg !
Il faut aussi encore que je photographie les timbres et que je lui envoie un petit cadeau. Encore un peu de patience, Meg.
Voilà, à cause de Blogger, maintenant je m'inquiète, s'il y a un tremblement de terre en Nouvelle-Zélande et si Meg reste quelque temps sans nouveau post.

C'est ça la mondialisation, les enfants :-)

2017/04/16

Week-end de Pâques

 Un de mes "lézards géants", celui-ci est une femelle, on dirait qu'elle va pondre. Comme la température a baissé, ils passent beaucoup de temps à se réchauffer au soleil sur des pierres et ils sont faciles à photographier.
L'ophrys bécasse (Ophrys scolopax ) dans l'herbe du jardin, pourtant tondue il y a peu.
Chez ma voisine, un pied d'angélique va fleurir. L'autre a été taillé pour confire les tiges (un travail de longue haleine)...

 ... et une pivoine botanique...
Je crois que c'est un papillon - une partie des ailes est transparente. Vraiment joli !

P.S. Grâce à son commentaire, j'ai appris de Sambuca qu'il s'agit du sphinx bourdon (ou sphinx bombyliforme) . Son article, avec plein de photos, est ici.
Merci !

Après un autre commentaire, et vérification, il s'agit bien d'un sphinx, mais du Gazé (Hemaris fuciformis).

2017/03/18

La Gomera : des palmiers, des dattes et du miel

A mi-chemin entre l'étage climatique de la laurisylve et le niveau de la mer, les palmiers marquent le paysage. Il y a Phoenix canariensis, le palmier indigène des Canaries, et, puisqu'on n'est pas si loin du Maroc, le palmier dattier, Phoenix dactylifera.

 Ils se ressemblent beaucoup et ne sont pas si faciles à différencier de loin. En plus, ils peuvent s'hybrider... Les dattes produites par le palmier des Canaries sont trop petites pour être comestibles.
En regardant de plus près, certains palmiers sont munis de "marches", en bois ou en métal, et on voit quelquefois un seau en haut de la couronne de feuilles. On récolte la sève des palmiers des Canaries, appelée guarapo, on la fait cuire pour la concentrer en sucres, et ça donne du "miel de palme"... une sorte de sirop en fait, rien à voir avec les abeilles ! Mais on l'utilise comme du miel, sur les desserts par exemple, et c'est très bon !


Je sais, sur un plan strictement botanique, les palmiers (famille des Arecaceae) ne sont pas des arbres, mais des plantes monocotylédones... dont le "tronc" est en fait un stipe. On retrouve d'ailleurs, sur cette fiche Wikipedia, les bananiers, les yuccas, les palmiers... et les dragonniers !

(D'autres palmiers au nord de l'Uruguay ici).

2017/03/10

Travaux


 Ni très ronde ni bien équilibrée, voici ma première corbeille !

Réalisée hier,  avec de l' beaucoup d'aide, au club des jardinier(e)s, une initiation à la vannerie  par quelques membres d'un club de vannerie de Montalzat. 2h30 environ.

C'est de la vannerie -très- sauvage : structure en osier, avec en plus de l'osier, de la clématite sauvage, du lierre, du jasmin d'hiver, des feuilles d'iris et de graminées, du papyrus du Nil, mais aussi des fleurs sèches d'acanthe (écrabouillées ou disparues)... et, retour des Canaries oblige, des restes d' inflorescences sèches de dragonnier (le truc orange qui dépasse en haut sur la première photo).

Maintenant, séchage (pour essayer de corriger un peu les défauts) et ensuite, éventuellement remplissage des "trous".

Beaucoup moins pro, évidemment, que ces carnets réalisés, en linogravure je crois,  par ao à Colonia del Sacramento (Uruguay), les poissons sont de vrais poissons du Rio de la Plata.
Centre historique de Colonia au patrimoine de l'Unesco.

2017/02/07

Pyrénées, troisième jour

 Il a neigé toute la nuit de dimanche, et lundi on a pu reprendre les raquettes dans une belle neige vierge, qui craque sous les pieds.
Les raquettes, c'est vraiment fatiguant (on compte à peine deux kilomètres à l'heure), mais on peut découvrir des paysages vides, presque en noir et blanc,

à part les taches rouges des houx... Il y en a un en bas à gauche sur la photo plus haut.

genre peinture chinoise...

Je n'avais pas pris de carnet, pour une fois, contrairement à février 2016, (trop froid, trop lourd). Parce que, Andrea Joseph le dit tellement  mieux que moi, pour choisir le matériel à emporter et voyager léger, I make a rubbish urban sketcher...

Retour hier soir.

Depuis, ici, il pleut...
Lire, sur le blog d'Andrea Joseph toujours, How to make a urban sketch in  10 easy steps.

2017/02/06

Payolle, Hautes-Pyrénées

On est juste rentrés du week-end; samedi c'était humide sous les raquettes, j'ai pu un peu réviser l'occitan, qui là-bas s'écrit encore différemment...
Valse -ou peut-être tango ? - de hêtres ; leurs bourgeons sont roses.

Sans doute fait par un pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques... (l'occasion, pour certains, d'en faire un haïku...)
Pas la saison, pour les cyclistes, de grimper le Tourmalet.

2017/01/29

24 decas

Decas, ça veut dire faute, j'ai appris le mot hier !

Le texte, de Florian Vernet, était très long, presque deux grandes pages manuscrites, et pour une fois contemporain, avec ordinateur, iPad et Mercedes; j'étais assez contente et j'ai quand même fait 24 fautes !!!

Honte à moi, je n'ai même pas gagné une camiceta (t.shirt)...
 La plupart de mes fautes sont des fautes d'accent...
L'occitan, faut le dire, est une langue pleine d'accents :-(

Dire que certains en font tout un blog !

2017/01/26

Ganesh (et Trump)

Ganesh n'est pas facile à dessiner !

Celui du restaurant Taj, à Toulouse, tout doré, n'a pas seulement une trompe, mais quatre bras :-)
(peut-être tous les Ganesh ont quatre bras et c'est juste la première fois que je le dessine remarque ? ) et dessiner au restaurant, il faut faire vite... en tous cas la défense cassée y est...

Dire que, pendant ce temps, certains Urban Sketchers croquent les manifestations anti Trump, comme ici en Californie ou ailleurs dans le monde !
Sans doute beaucoup d'autres croquis sur le même thème à venir sur le blog USK...

2017/01/13

Flocons

Cette nuit, la pluie s'est (un tout petit peu) transformée en neige.
Ici, au pied du petit bosquet de charmes. Les petites taches orange, ce sont des goutteurs de l'arrosage automatique - débranché pour l'hiver, bien sûr.

La météo prévoit de nouveau du froid, et peut-être encore de la vraie neige, la semaine prochaine.

P.S. Voir (au Japon) le village sous la neige le 16 janvier.

2017/01/01

2017, Happy new year !



Du soleil dans la journée, du brouillard qui monte le soir, et du givre le matin pour faire joli, mais en fait pour l'instant il ne fait pas vraiment froid, genre -2° ou -3°...

Bonne année à tous !
Pour en savoir plus sur le gui, c'est ici !

2016/12/19

Plein de gâteaux !

Grâce au net, on peut faire le suivi pédagogique  des réalisations d'ao dans le cadre de son Mooc Pâtisserie :

suivre ses aventures avec les ingrédients et les divers ustensiles indispensables, mais introuvables sur place, et admirer ses productions...

Malheureusement, quel dommage, impossible de les goûter on line !

2016/12/07

Nouvelles du Mooc Pâtisserie

En direct live d'Uruguay où c'est l'été (snif)...
finalement, je ne me suis pas inscrite...

Pour me consoler, je programme mes quelques jours à Paris la semaine prochaine...

Entre autres, à la Maison de la culture du Japon, expo Kunihiko Moriguchi et démonstration de cérémonie du thé. La démo Pâtisseries de Kyoto, c'est aujourd'hui (et complet, de toute façon).
Copié la fiche Wikipedia sur ma tablette, pour avoir l'air moins bête, et, pour rester dans le Japon, j'ai enfin semé les graines de ginkgo de Shikoku (jusque là au congélateur).

Voici (site de Tela Botanica) le bilan du Mooc Botanique 2016. Nouvelle édition en 2018, Initiation et peut-être un niveau 2.
En attendant, j'ai téléchargé mon attestation de suivi sur ma tablette (pour impressionner les parisiens). Et non, pas les badges !



2016/11/15

La prophétie d' Oncalàu, conte

Peut-être n'avez-vous pas remarqué que dans les commentaires du post Pierre de tonnerre, il s'était glissé un conte.
Un conte en occitan du Limousin, en plus !

En voici la traduction.
Heureusement, ma traduction a été, aussitôt dit, aussitôt fait, relue et corrigée par l'auteur : certains mots n'étaient pas dans mon dictionnaire d'occitan languedocien, et j'avais fait des erreurs grossières !


Je ne pouvais pas le dire hier, mais voici la prophétie de Sainte Sonia des Etoiles, une prophétie qu'elle dit tenir de sa famille depuis le début du XXIème siècle – de l'ancien calendrier terrestre.

Dans des temps vieux de l'histoire de l'humanité, sur la Terre mère, il y avait, dans un pays de colline, « l'arbre pain », le fier Châtaignier, qui abritait un enfant.

Une nuit, un esprit pierre sauta de l'obscurité du monde, sous les pieds du grand arbre. 

C''est à ce moment que celui-ci dit à l'enfant :

« Les temps sans passé sont finis maintenant. Je ne peux plus te donner de quoi te nourrir. Il te faut descendre de mes branches et partir courir le vaste monde. Demande à ta mère la Terre de te donner à manger, et après, tu pourras forger ton avenir. »


Ces paroles prononcées, l'enfant se tut, mais il n'alla pas immédiatement sur sa mère la Terre. Il resta assis, tranquillement, sur le rocher sorti de la nuit au pied de l'arbre maître. 
En voyant l'enfant tout seul, l'esprit pierre se tourna un peu de côté, et, ce faisant, ouvrit Oncḁ̐làu, une très grande grotte pour donner asile à l'enfant.


Après cela, il arriva dans les cieux une grande lumière, presque comme celle du grand-père, du seigneur Soleil. Et l'enfant fut deux, puis dix, puis cent, un millier.


Mais voici qu’Oncḁ̐làu dit à son tour :


« Je ne peux plus vous donner asile à tous, tant vous êtes nombreux. Sortez et répandez-vous sur votre mère la Terre, ne soyez pas inquiets. L'esprit de pierre va se remettre en place, vous pourrez me revoir dans vingt mille cycles, au couchant de votre vie. »


Ainsi donc les enfants se mirent à marcher vers l’horizon du monde, en direction des étoiles qui commençaient à apparaître à la suite de l'étoile du berger.



Le temps passa, et jamais plus, les quelques-uns restés vivre dans « Lascaux », issue de la trace de pas du rocher, ne virent leurs frères et sœurs revenir des étoiles.

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Commentaires de l'auteur, en pleine activité d'écriture ce mois-ci dans le cadre du NaNoWriMo (National Novel Writing Month. Le conte fait partie du chapitre 8, daté d'hier 15 novembre.

Globalement je décris l’histoire de l’humanité, dont un ancêtre parmi les plus vieux est descendu un jour de l’arbre pour aller se mettre à l’abri sous un rocher.

Liberté : des extra-terrestres dans un vaisseau aussi lumineux que le soleil sont apparus dans le ciel (et sous entendu, ont fait faire le saut évolutif qui à fait de l’hominidé un humain).
C’est une thèse très très très très en vogue chez les créationnistes et les complotistes.

Un fois la grotte quittée (même si nous y avons peu vécu), il ne restait à l’humanité que de croître et se répandre en poursuivant l’horizon.

Mon récit : les extra-terrestres de la planète Oïa serait nos cousins que les mêmes extra-terrestres auraient « semés » sur une autre planète.

La prophétie parle de ce cousin lointain, qui est le signe de notre probable retour dans l’arbre, donc le paradis perdu.

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Voici le texte original.

Podiá pas iò dire ier, mas veiquí la profecia de Senta Sonja de las Estelas, una profecia que ‘la ditz tener de sa familha desempuei la desbuta dau sègle XXI — calendier terrestre ancian :

Dins daus temps vielhs de l’istòria de l’umanitat, sus la Terra la mair, i aviá dins un païs de tuquet, « l’aubre pan », lu fièr Chastenh qu’abriava un eifant.

Una nueich erá, un « esperit peira » eissiguet de la sorniera dau monde, sos los pès dau grand aubre. Es ad aqueu momint que l’aubre diguet a son eifant :

« Los temps sens passat son achabats aura. Pòde pus te balhar de que te nurir. Te fau davalar de ma branchada e marchar córrer lu monde grand. Damanda a ta mair la Terra de te balhar minjar, apres quò, porràs farjar ton avenir. »

A la sega d’aqueu dire, l’eifant calet, mas ‘net pas còp sec sus sa mair la Terra. Eu restet rasis, suau sus lu rochier eissit de la nuech au pè de l’aubre mestre. D’avieisar l’eifant solet, l’esperit peira se viret un pauc de biais e, entau fasent, dubriguet Oncḁ̐làu, ‘na chauna pró bela per far se cielar l’eifant.

Puei, apres ‘quò, ‘ribet dins los ciaus ‘na granda lutz quitament coma la dau grand, lu senhor Solelh. E l’eifant fuguet dos, pueis dietz, un cent, ‘na milanta.

D’aici que Oncḁ̐làu a son torn diguesse :

« Pòde pus vos acialar dins mon còrs tots tant que setz. Surtetz e espandissetz v’autres sus la vòstra mair la Terra, migretz pas. L’esperit de peira vai s’adobar, porretz me tornar veire dins vint mila cicles, au coijant de la vòstra vita. »

Adonc los eifants se meteten de marchar vers l’òrlutz dau monde, cap aus lunons que començavan de se montrar a la sega de l’estala dau bargier.


Lu temps passet, e jamai pus, los quauques uns demorats viure dins las còuts eissidas de la piada dau rochier viguetem lurs frairs e soras s’entornar de las estelas.