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2019/12/29

Musée Ingres Bourdelle, 1

Avec les grèves de transport en ce moment, il faut bien aller dans les gares où s'arrêtent les rares trains qui roulent !

L'occasion, après la gare, de visiter le musée de Montauban qui vient de ré-ouvrir après plusieurs années de travaux. Il s'appelait le musée Ingres, maintenant Ingres Bourdelle. Le sculpteur Bourdelle, comme Ingres, est en effet né à Montauban.

Pas de modifications visibles de la façade, monument historique oblige. Juste des travaux d'aménagement intérieur et de scénographie.
Quelques éléments ont été sortis des réserves, comme cette armure de samouraï (collection Cambon).
 Les sculptures de Bourdelle (ici et ci-dessous) ont maintenant toute une grande salle.


2019/12/25

Joyeux Noël !

 Ce pied de coronille s'est cru au printemps.
Aujourd'hui, vers 16h.
Réchauffement climatique, qui parle de réchauffement climatique ?

Joyeux Noël à tous les lecteurs !

P.S. En botanique, il faut être précis : selon un savant copain botaniste "c'est très fortement un emerus actuellement placé dans le genre Hippocrepis".

Bref, la coronille des jardins, c'est actuellement Hippocrepis emerus.
Et, rendons à César ce qui est à César, les photos ne sont pas de moi, mais de TS.

2019/12/16

Travaux au jardin

Entre deux périodes de fortes pluies et grâce à la présence et, surtout, au travail de mon amie F., voici les nouvelles plantations...
 Filaire à feuilles larges (Phyllirea latifolié), d'une pépinière très locale. Comme j'ai déjà deux filaires à feuilles étroites, ils vont peut-être pouvoir s'hybrider !
 Et un petit buddleia à fleurs jaunes (nom latin ?) dont j'ai fait une bouture.
 Et voici le coin des PN : on a nettement étendu la zone gravillonnée autour du genêt horrible, parce qu'il s'est bien agrandi (de 80 cm de large l'an dernier à 95 en ce moment !) et menace toujours d'absorber dans son expansion impérialiste les plantes environnantes.
 Donc toutes ces petites choses, mini asphodèles, iris nains, achillea coartata ont été éloignés, au moins pour quelque temps, de l'appétit du monstre.
Et par la même occasion, on a arraché pas mal de chiendent et deux pieds de sauge des prés (Salvia prétendais, il y en a partout chez moi ).

2019/11/29

Automne (suite)

 L'étagère à bonsais (suite). De nouvelles couleurs sont apparues.
 Mais au jardin, les arbustes aux feuilles habituellement rouges à l'automne n'ont pas été colorés cette année, sans doute à cause de toutes les pluies qu'on a eues et des coups de vent.
Aujourd'hui encore, il pleut...
En novembre et début décembre, cueillette du poivre du Setchuan. Choisir de préférence des jours secs et ensoleillés ! 
Après, il faut trier : séparer les graines (en noir à gauche, qu'on peut semer) de leur enveloppe, en rose, qu'on utilise comme épices.

2019/11/16

Femme de langue d'oc



Aujourd'hui (il pleut encore des cordes, la température continue de baisser), dans un village pas loin de chez moi, une journée de gravure centrée sur l'impression.
L'occasion de reprendre la plaque de lino (impressions sans presse, à la cuillère en bois, sur papier kraft, encres rouge et noire, et avec l'aide de mon amie Arne) le visuel de mon grand projet militant, occitano-féministe, dont le texte dira :
Femna d'òc, as drech a la paraula, parla
(femme de langue d'oc, tu as droit à la parole, parle !)

J'y travaillais déjà en juin, entre deux férules...

Bref, je n'avance pas vite ...

2019/11/08

Safran récolte 2019

Voici la production de l'année !

Quelques petites statistiques :
- premières fleurs le 19 octobre
- dernière fleur le 28 octobre
- "pic" de la production : le 25 octobre (13 fleurs)
En tout, j'ai récolté 53 fleurs !

Fiches Wikipedia du Crocus sativus (la plante) et du safran (l'épice).

2019/11/06

Etagère à bonsais

 Il pleut depuis des jours, et ce n'est pas fini. Pas la peine d'arroser.
Finalement tous les arbres ont plus ou moins bien survécu aux périodes de canicule de cet été, avec l'aide d'un parasol et deux arrosages par jour.
 Le ginkgo commence à virer au jaune.
Les pins auraient bien besoin d'un nettoyage, surtout celui de gauche qui se met à pousser de façon anarchique et a bien trop d'aiguilles !

2019/10/26

Huit fleurs

Aujourd'hui. Couleurs non contractuelles, c'est nettement moins bleu !
Un temps magnifique.

2019/10/24

après l'orage

Deux nuits de grandes pluies, avec en plus de l'orage la nuit dernière.

Une branche de saule a été arrachée, les fragiles fleurs de safran abîmées pat la pluie, mais à ce jour j'en ai quad même récolté 27 !



Safran 2019

Première fleur de safran il y a quelques jours - je craignais qu'il n'y en aurait aucune cette année, que les bulbes avaient disparu !
Comparer avec la récolte 2018.

2019/07/19

A vendre...

 Une maison des XIIe-XIVe, restée pratiquement dans son jus et classée au titre des monuments historiques.

 Elle est grande, sur trois niveaux, avec de beaux volumes et belles fenêtres (géminées et à meneaux).
 Et même des restes de fresques.
Le prix est très raisonnable.
Malheureusement, elle est si enclavée dans son quartier, sans même un accès à elle, qu'on a l'impression, sans doute justifiée, de ne rien pouvoir en faire.
Les fenêtres donnent sur les murs de l'autre côté d'une ruelle très étroite.

Même des travaux seraient difficiles, pour acheminer les matériaux et les ouvriers.

La maison de la Belle au Bois Dormant, en somme...

Campement préhistorique...

 Pour les enfants, près de Bruniquel...

2019/06/19

Jardin médiéval juin

Photos NG. La bourrache déborde de son carré...


Lys de la Madone.

2019/06/18

Saison des férules


 Aussi bien ici...
Pour l'échelle, la tige fait probablement plus de trois mètres...

 Que ce week-end près de Ganges (Hérault).
On peut voir que la férule (Ferula communis) est une plante difficile à photographier, pour moi en tous cas.
 Week-end d'initiation à la typographie, avec ao ; j'en ai profité pour faire de la propagande occitano-féministe (en haut). A diffusion restreinte, rassurez-vous...


2019/06/07

Carnets & aquarelle


 Encore des lys des Pyrénées.
Avec une amie, on a fait de véritables aquarelles botaniques in situ, sans couper les fleurs bien sûr, et sur terrain en pente !
Et voici un portrait de mon jardin quand il était encore naturel et "sauvage".

Je suis heureuse que N. ait fait cette belle aquarelle de ce moment (forcément) éphémère.

Depuis, l'herbe a été tondue et le jeune homme qui doit venir m'aider au jardin est déjà passé deux fois ; il est très gentil, mais avec sa débroussailleuse j'ai l'impression qu'il pratique la méthode Attila. Tout ce qui faisait moins de 50 cm y est passé, quelques cistes, deux rosiers, les petits Poncirus trifoliata, y compris quelques autres arbustes et tuteurs.
On verra bien si les jeunes rosiers, heureusement botaniques, sont capables de repartir du pied...

Enfin, "ça fait propre", ça le fera plutôt quand j'aurai fini de ramasser les herbes. Et les plantes restantes auront un meilleur accès à la lumière.
 Je me demande si notre rêve, en France, ce n'est pas  quand même un peu le jardin à la française...


2019/06/05

Expos



En deux jours, quel épouvantable bilan carbone, le village de Carennac (sur la Dordogne, au nord du département du Lot) pour voir avec des amis une expo d'un peintre que je ne connaissais pas, Gilles Sacksick.

 Puis, avant-dernier jour, il était temps,  pour l'expo Malbreil et l'Espagne au musée Goya de Castres (Tarn).
Pour les photos, j'ai retenu quelques gravures, retouchées ou pas à la peinture à l'huile.
Bonne nouvelle : les buis du  jardin à la française (dessiné par Le Nôtre, quand même !) se portent plutôt bien !


2019/05/24

Des roses botaniques


Trois sortes de roses du jardin en pleine floraison en ce moment ;
-R. Gallica officinalis ou rose de Provins ou rose de France, fleur simple, rose indien
- une autre rose gallique, 'La Belle Sultane', fleur simple, rouge foncé
- Rosa centifolia, à "cent pétales", rose vif,
Les trois sont anciennes, et même historiques, très faciles à cultiver (n'importe quel terrain, pas d'arrosage) et très parfumées. On se servait de la rose de Provins en pharmacie, et on en fait toujours des confitures de rose.
Elles drageonnent et comme leur pied s'étend, on peut facilement en donner aux amis.
L'inconvénient, c'est qu'elles ne fleurissent qu'une fois et qu'en dehors de la période de floraison, il n'y a pas grand chose à voir : Rosa gallica est très basse, chez moi guère plus de 50 cm !

Le rosier de Damas que j'ai planté cette année, lui, est encore trop petit pour fleurir, l'an prochain j'espère... Aussi parfumé, mais plus haut...

Ici, on aperçoit sa masse (en haut) dans le petit jardin médiéval du village.
Au moment de la photo, les buis des bordures (qui ne vont pas si mal) n'avaient pas encore été taillés.