Un projet pour l'été

Après le confinement, que c'est bon de se relancer dans des projets pour l'été, même petits !

Confinement, un dessin par jour (fin)

En France, le confinement (lockdown) a duré du mardi 17 mars au dimanche 10 mai, hier. Presque deux mois, 55 jours.
La conséquence la plus évidente, ça a été, pour moi, l'obligation, à chaque sortie, de remplir une "attestation de déplacement dérogatoire" -sur papier, ou sous forme électronique-. Sans cette attestation, on risquait une amende de 135 €. J'ai détesté ça.
En réalité, je n'ai jamais été contrôlée.

Comme d'autres, individus ou groupes, on s'est, avec quelques amis, donné un défi : un dessin par jour pendant le confinement. On n'a finalement commencé que le 26 mai, et mon "album de confinement" sur Flickr comporte, enfin terminé, 46 dessins (ou croquis, ou aquarelles, ou trucs si vous préférez). La tâche n'a pas été facile, surtout le choix du sujet du jour, ça n'a pas été la créativité au pouvoir. Au bout d'un moment, j'ai quand même acheté une gomme et une petite bombe de laque à cheveux, pour fixer les dessins.

Après des "portraits" de chaises, d'objets divers et de fleurs sauvages, pour le dernier jour j'ai choisi ce personnage sur tapis volant, d'après une miniature rapportée d'Istanbul.

Voilà, l'album du déconfinement va pouvoir commencer, mais je pense qu'on va un peu assouplir les contraintes !

Pour l'exotisme, je conseille vivement la lecture du blog A la campagne au Japon.

Un dessin par jour

Voici celui d'hier, ce qui vous donne une idée de mon confinement, quand on a la chance d'avoir un jardin. Ce sont des plantes sauvages qui poussent dans l'herbe chez moi...

Muscari à toupet, Leopoldia comosa.

Ophrys bécasse, Ophrys scolopax.

Urban Sketchers Toulouse

Un sketchcrawl, c'est en principe, dans la terminologie des Urban Sketchers, un rendez-vous pour dessiner ensemble.
Compte tenu du confinement (lockdown), on est invité-e-s à dessiner tous ensemble... mais chacun chez soi !

Le groupe des Urban Sketchers d'Aix propose même  des thèmes pour les dessins de confinement : Y a quoi dans le tiroir à merdouilles ? Y a quoi dans le placard à chaussures ?

Des masques et des dessins

Une amie m'a donné deux masques en tissu qu'elle a confectionnés elle-même. Chacun a trois épaisseurs de tissu. 

J'ai peur de beaucoup transpirer dedans, parce qu'il fait chaud en ce moment. Le jardin aurait bien besoin d'eau...

Quand la pandémie sera finie, en les cousant ensemble ça pourra me faire un petit top !

Pour un dessin par jour, je commence à sérieusement manquer d'inspiration. Si, comme il est probable, le confinement devait être prolongé après le 15 avril, j'aurai du mal à tenir la distance !

Un dessin par jour

 Voici quelques dessins. De mon amie N., le 5 avril je pense.

Le portrait de son chien Patouf, par C., au fusain.

C'est le portait de ma télé, un élément essentiel pour moi en période de confinement !  A l'encre de Chine un peu diluée et au calame.

J'essaie de faire vraiment un dessin par jour, ce qui n'est pas facile. Que faire, quel sujet, quelle technique, quelle taille, combien de temps, etc... 

L'inspiration n'est pas toujours, en ce qui me concerne, au rendez-vous, ni la qualité hélas !

Avec N., on a commencé le 26 mars.

Ensuite j'essaie de mettre au fur et à mesure, ou au moins tous les deux jours,  les productions dans mon album Flickr.

Confiné(e)s : un dessin par jour !

Avec des ami(e)s, on va essayer de s'y tenir. Toutes techniques possibles, tous les sujets liés à la situation : le chat, la maison, les gens, ce qu'on voit par la fenêtre... mais un par jour !

Le plus important, à ne pas oublier, c'est la date.

Voici l'aquarelle envoyée par mon amie N. depuis sa cuisine. 

N'hésitez pas à participer. L'idéal serait sans doute pour chacun de se créer un compte sur un site de photos type Flickr, ce que font beaucoup de Urban Sketchers, pour pouvoir ensuite créer un groupe et partager nos oeuvres.  Ce n'est pas une compétition, mais un reportage.

Ne pas oublier tous les éléments de l'atmosphère  invisibles à l'image : le silence, la musique qu'on écoute, les infos. L'odeur du café. Juste une annotation. Voici par exemple le post de blog sur le site global des Urban sketchers de James Hobbs, depuis Londres.

A vos crayons !

Voici mon dessin du jour. 

Hélas, ça montre surtout ce qu'il ne faut pas faire... deux dessins sur la même page... 

C'est vrai que, pour moi en tous cas, c'est un grand  carnet, et format portrait, alors qu'en général j'utilise plutôt des carnets plus petits, et format paysage (de chez Muji). 

J'ai voulu faire deux dessins sur cette grande page verticale, mais sans délimiter les espaces.

Bref, à éviter...

Sérigraphie

 Hier après-midi initiation à la sérigraphie, pour moi toute seule, par Janus à l'imprimerie Trace à Concots (Lot). Là j'avais repris un de mes portraits de vieux tracteurs.

Multiples avec trois verts différents. Les photos au téléphone ne sont pas terribles !

Version féministe d'une affiche occitane de 1968 en 2 couleurs (deux typons). 

Il y a longtemps que je traîne ce projet. Au départ, c'était une lino.

J'y avais aussi travaillé, à la saison des férules,  à ce stage de typographie avec Marc Granier.

Arne m'a aidée pour le design de la dame et pour le graphisme. On peut travailler sur plusieurs couleurs, il faut alors un typon par couleur.

En monochrome, encre vermillon à l'eau, ça sèche assez vite, j'ai pu repartir avec mes tirages.

Evidemment, en quatre heures on ne maîtrise pas vraiment la sérigraphie ! 

Mais ça permet de découvrir un peu une technique, Janus est très patient et sympa.

Montauban, Musée Ingres Bourdelle, 3

Un Picasso dans l'exposition temporaire, classique...

Les oeuvres contemporaines d'après Ingres sont plus intéressants, il me semble.

De Gaël Davrinche (né en 1971), Monsieur Bertin (2005), acrylique et crayons de couleur sur papier, d'après le Monsieur Bertin d'Ingres (1832), qui est au Louvre. Archétype du portrait bourgeois, selon Wikipedia...
Celui de Davrinche est nettement plus rock !

De Martial Raysse, d'après La Grande Odalisque. Ce tableau appartient à une série des années 60 intitulée Made in Japan, où Raysse détourne des tableaux célèbres, d'Ingres en particulier. Ici, une photo repeinte, marouflée sur toile, avec des objets collés.

Musée Ingres Bourdelle, 1

Avec les grèves de transport en ce moment, il faut bien aller dans les gares où s'arrêtent les rares trains qui roulent !

L'occasion, après la gare, de visiter le musée de Montauban qui vient de ré-ouvrir après plusieurs années de travaux. Il s'appelait le musée Ingres, maintenant Ingres Bourdelle. Le sculpteur Bourdelle, comme Ingres, est en effet né à Montauban.

Pas de modifications visibles de la façade, monument historique oblige. Juste des travaux d'aménagement intérieur et de scénographie.

Quelques éléments ont été sortis des réserves, comme cette armure de samouraï (collection Cambon).

 Les sculptures de Bourdelle (ici et ci-dessous) ont maintenant toute une grande salle.

Femme de langue d'oc

Aujourd'hui (il pleut encore des cordes, la température continue de baisser), dans un village pas loin de chez moi, une journée de gravure centrée sur l'impression.
L'occasion de reprendre la plaque de lino (impressions sans presse, à la cuillère en bois, sur papier kraft, encres rouge et noire, et avec l'aide de mon amie Arne) le visuel de mon grand projet militant, occitano-féministe, dont le texte dira :
Femna d'òc, as drech a la paraula, parla
(femme de langue d'oc, tu as droit à la parole, parle !)

J'y travaillais déjà en juin, entre deux férules...

Bref, je n'avance pas vite ...

Saison des férules

 Aussi bien ici...

Pour l'échelle, la tige fait probablement plus de trois mètres...

 Que ce week-end près de Ganges (Hérault).
On peut voir que la férule (Ferula communis) est une plante difficile à photographier, pour moi en tous cas.

 Week-end d'initiation à la typographie, avec ao ; j'en ai profité pour faire de la propagande occitano-féministe (en haut). A diffusion restreinte, rassurez-vous...

Carnets & aquarelle

 Encore des lys des Pyrénées.
Avec une amie, on a fait de véritables aquarelles botaniques in situ, sans couper les fleurs bien sûr, et sur terrain en pente !

Et voici un portrait de mon jardin quand il était encore naturel et "sauvage".

Je suis heureuse que N. ait fait cette belle aquarelle de ce moment (forcément) éphémère.

Depuis, l'herbe a été tondue et le jeune homme qui doit venir m'aider au jardin est déjà passé deux fois ; il est très gentil, mais avec sa débroussailleuse j'ai l'impression qu'il pratique la méthode Attila. Tout ce qui faisait moins de 50 cm y est passé, quelques cistes, deux rosiers, les petits Poncirus trifoliata, y compris quelques autres arbustes et tuteurs.
On verra bien si les jeunes rosiers, heureusement botaniques, sont capables de repartir du pied...

Enfin, "ça fait propre", ça le fera plutôt quand j'aurai fini de ramasser les herbes. Et les plantes restantes auront un meilleur accès à la lumière.
 Je me demande si notre rêve, en France, ce n'est pas  quand même un peu le jardin à la française...

Expos

En deux jours, quel épouvantable bilan carbone, le village de Carennac (sur la Dordogne, au nord du département du Lot) pour voir avec des amis une expo d'un peintre que je ne connaissais pas, Gilles Sacksick.

 Puis, avant-dernier jour, il était temps,  pour l'expo Malbreil et l'Espagne au musée Goya de Castres (Tarn).
Pour les photos, j'ai retenu quelques gravures, retouchées ou pas à la peinture à l'huile.

Bonne nouvelle : les buis du  jardin à la française (dessiné par Le Nôtre, quand même !) se portent plutôt bien !

Auprès de mon arbre : Avant le 30 avril !

Dessiner un arbre ou des arbres - ici c'est un olivier sur le Mont des oliviers à Jerusalem, d'après photo, je n'aime pas beaucoup ça... En plus, sur carnet Moleskine carré...

Mais comme le nombre des participations n'est pas limité, je vais farfouiller dans les carnets !
Attention : dernière limite le 30 avril.
Le grand prix, ce sont des livres de Francis Hallé !

Recyclage...

Rencontre

Au cours de dessin, j'avais apporté mon mannequin, qui a donc pu rencontrer, pour la première fois, Spiderman.

Pour le jardin, j'ai acheté un nouvel amandier - qui reste à planter. Il faut donc que je choisisse l'endroit, et que je creuse le trou... et sans trop tarder, parce qu'il risque de neiger un peu cette semaine. J'ai déjà un amandier, et heureusement pour moi les écureuils du Quercy ne connaissent pas vraiment les amandes...
Le pépiniériste m'a offert deux petits amélanchiers, déjà plantés (dans des trous plus petits); début février, je vais "réviser" la taille d'arbres fruitiers. Connaître la théorie c'est bien, mais il faudrait que je me mette à la pratique !

Aujourd'hui, club de bonsai; mon petit bosquet de charmes va plutôt bien, et maintenant l'arbre "dominant" doit pouvoir pousser plus que les autres - qui ont donc été un peu taillés.

Superhéros au cours de dessin

 Au  cours de dessin du samedi, on a toujours le choix du sujet. Il y a des branches, des graines, des verres, du tissu, des boîtes, etc...et cette semaine des figurines.

 Dont deux Spiderman de tailles différentes...

A l'encre de Chine sur une bande de papier aquarelle, avec comme outil une petite touillette en bois pour le café. Quand elle est presque sèche, on dirait du crayon.
En bas à droite, ça doit être un GI Joe...

Le Japon à Paris

J'essaie de me faire un petit programme pour mon séjour à Paris autour de Noêl; concernant le Japon, c'est l'embarras du choix !

En vrac :

• Musée Guimet : en plus des collections permanentes, exposition sur Meiji, les trésors du Japon impérial.
• Musée des Arts Décoratifs : Expo Japon- japonismes, objets inspirés 1867-2018
• Musée Cernuschi: Collections permanentes, et expo : Trésors de Kyoto, trois siècles de création Rinpa.
• Japonismes 2018 : Pour célébrer le 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon, une série d'évènements à Paris et dans toute la France (logo ci-dessus)
• Maison de la Culture du Japon à Paris

Sans oublier l'expo Riad Sattouf à Beaubourg, parce qu'il n'y a pas que le Japon dans ma vie...