Safran 2019

Première fleur de safran il y a quelques jours - je craignais qu'il n'y en aurait aucune cette année, que les bulbes avaient disparu !
Comparer avec la récolte 2018.

 Un jour, exceptionnellement, sans pluie. Avec ces trombes d'eau, les nappes phréatiques se rechargent, c'est positif (mais lassant).
Quelle est cette plante sur le causse ? Sans doute une liliacée, mais laquelle ?

 Voici à quoi ressemble, l'hiver, une rangée de safran (Crocus sativa) au bout de deux ou trois ans; l'été, rien ne sera plus visible.

J'envie particulièrement les choux de ce potager : les miens ont complètement disparu. Lapins, chenilles, ou les deux ?

Safran, la première fleur

 Voilà, première fleur, première récolte ! Aujourd'hui, 9 h du matin...

 Vers 16h; remarquer les stigmates rouges...

Voilà, c'est ma première récolte !

J'ai séparé les deux stigmates rouges du reste de la fleur; en jaune, les étamines. Maintenant, ils doivent sécher... et pèsent, d'après Wikipedia, une fois secs, 0,007 g de safran sec.
Il faut 150 fleurs pour 1g de safran. Si si...

Un potager historique

Ici

Pivoines et fraises bio du jardin.

 Un bébé salamandre : quelques centimètres, dans sa bulle, elle hésite encore entre l'animal aquatique et l'animal terrestre...
Maintenant, les batraciens sont appelés amphibiens !

 Deux phlomis qui fleurissent pour la première fois.
En haut, Phlomis russeliana, en bas, à fleurs rose tendre, Phlomis bovei subsp. maroccana. 
Les feuilles et les fleurs des phlomis sont , merci le Mooc botanique, verticillées - "à étages", si vous préférez...

Comment ça, c'est la jungle ?

Pas visible, presque pas, il y a un renard au fond du pré, entre les deux meules de foin.

Création d'un potager

 La création d'un potager, c'est du sérieux !
Hier, visite de celui d'un copain, installé dans la région depuis un an, sur une terre très argileuse qui était juste un pré.

 Principes : bio, pas de travail du sol, paillage maximum. Paille de céréales et BRF (bois rameau fragmenté), compostage en place. Evidemment, pas de produits chimiques et zéro pesticide.

 Chaque planche mesure entre 1,10 m et 1,20 m de large, pour ne pas avoir à tasser le sol en marchant dessus.

Certaines planches sont juste pour préparer le terrain (la terre doit toujours être couverte et jamais nue), d'autres ont été semées cet automne. Le paillage a été un peu écarté là où ça commence à pousser, d'où ces "rayures" noires.
Consolation : rien n'est très avancé, chez lui non plus, à cause de l'humidité et du froid de l'hiver.

Il a aussi construit, en pierres sèches, ces deux (longs) murets parallèles, pour un espace surélevé.
C'est beau et il a gagné une monstrueuse tendinite...

Poème : Les Saisons

(Ecrit par trois petites filles de ma connaissance, avec des dessins dans les angles du papier)

L'hiver, y'a de la neige,
Au printemps, y a de la ciboulette,
L'été, y'a des melons,
L'automne, y'a des feuilles

Mignon, non ?

Consolation

 Des fleurs au potager : premiers tournesols (juste des graines pour les oiseaux l'hiver).

Roses trémières et verveine de Buenos-Aires; derrière, c'est l'invasion des cucurbitacées !

Visite de jardins, 2

 L'après-midi, visite du jardin de La Mothe, à Salles-Courbatiers (Aveyron), créé à partir de 1997 sur un ancien pré et classé Jardin remarquable depuis 2013.
L'allée des tilleuls a été créée spécialement pour le passage à l'an 2000.

 Le potager, ouvert sur le paysage.

 Topiaires de boules, cubes et spirales, avec au fond la campagne environnante.
La grosse boule du premier plan est un romarin.

Surtout des arbres et arbustes taillés, avec des rosiers et quelques grosses potées pour les plantes à fleurs.
Un très bel endroit, on peut même boire un thé glacé à l'ombre d'une pergola.

Retour par la sauveté-bastide (XIème-XIIIème siècles) de Villeneuve d'Aveyron et visite de l'église, mi-romane, mi-gothique.

Je ne suis pas sûre qu'il soit bon pour mon moral de visiter des jardins remarquables - le retour dans mon jardin-pré à moi me donne de sérieux complexes !
A vos sécateurs...

Le sol au potager

Cet après-midi, vidé (presque entièrement) un container de compost en tas au potager. Trois brouettes en tout, pas pratiques ces containers en plastique, l'accès à l'intérieur est difficile et ça fait mal au dos.
Histoire de constater que les sacs en plastiques "bio" et "compostables" ne se compostent pas vraiment, même en un an, et qu'il faut enlever des bouts de plastique...

Les trois brouettes de compost sont allées rejoindre au potager les tas de feuilles mortes et ceux de crottin de cheval qu'une copine m'a livré par pleins sacs.
Des tas partout, du grillage autour des choux (efficace contre les lapins, pas contre les limaces), pas très glamour le potager en novembre !

Après il s'est mis à pleuvoir.

Pour répondre à une question qu'on s'était posée l'autre jour, quels étaient les légumes consommés au Moyen-Age, j'ai trouvé ceci (juste copié-collé, pas vérifié).

Les plantes légumières des tables médiévales, sans atteindre la variété actuelle, étaient déjà relativement nombreuses : fèves, lentilles, pois, épinards,., puis carottes, choux verts, poireaux, navets, raves sans oublier toutes sortes de salades (laitues ) cultivées dans 1'antiquité romaine.

Ophrys au potager

Ce matin.

Les lapins n'ont pas l'air d'aimer ...

Formel

 Un jardin méditerranéen dans le Rouergue, près de Najac, dans un climat pas du tout méditerranéen. Ce jour-là, vent froid et ciel tout gris...

Allées gravillonnées, plantations en carrés bordés de pavés, sculptures et perspectives. La maison est un ancien prebytère, les allées se coupent à angle droit mais pas selon le plan "en croix" classique, même si sur la gauche il y a un coin "jardin de curé" (qu'on ne voit pas sur les photos).

Des cyprès, beaucoup de santolines et de lavandes dans les carrés et les bordures.

 En cette fin d'automne, tous les arbres caducs ont perdu leurs feuilles, on voit surtout la structure. Ce doit être très joli sous la neige !
Les arches sont en charmes taillés et guidés sur des structures métalliques, leurs feuilles marcescentes tiendront plus ou moins tout l'hiver.

 Entrée classique, avec piliers de pierre, portail métallique et vases Médicis.

Près de la maison, une table de plantes en attente, et la tache de couleur d'une magnifique citrouille.

Plus je visite de jardins, comme le jardin d'inspiration japonaise (en été et en automne) ou celui-ci, plus je me dis que le mien ne ressemble vraiment à rien.

A part deux plantes à protection nationale et, peut-être, de l'avenir dans la production de truffes...

En plus, j'ai trouvé aujourd'hui, je crois bien, des excréments de chevreuil dans le potager - genre crottin de cheval en plus petit.

Mais un peu de structure ne fera pas de mal : j'ai commandé 25 godets de buis. Des Buxus sempervirents rotundifolia, pour changer, et pour que les pyrales aient un peu de variété dans leurs menus !

Concours photo Jardins du monde (2)

Rappel, n'oubliez pas le concours !

Dans la catégorie Jardins privés, le potager de mon frère, toujours dans l'Aveyron.
Le mien est bien trop minable...   :-(

No vampire !

Voici la récolte d'ail, mise à sécher contre un volet.
Il paraît que notre terrain ne convient pas bien, pas assez argileux.

Invasion au potager

Pieds d'alouette annuels - dans la masse, les lapins s'y perdent !

Après pratiquement trois semaines de grosses chaleurs, et plusieurs alertes aux orages sans une seule goutte d'eau, il a enfin un peu plu cette nuit, ouf.

A Buenos Aires aussi, c'est humide.

Ecopaillage

Vu chez des amis, un écopaillage en papier biodégradable qui me permettra peut-être d'éviter - ou de limiter - la prolifération des 'mauvaises herbes' au potager sans me détruire les épaules...

C'est beau les nouvelles technologies !

Offre de stage...

Je pense proposer un stage à Tela Botanica : la Flore Sauvage au Potager (avec les majuscules qui s'imposent), vu l'extrême biodiversité de la flore spontanée !

Bref, je me suis laissé envahir par les 'mauvaises herbes' - le seul avantage, c'est que même les lapins, déjà inquiétés par les filets, s'y perdent, et laissent plus ou moins les légumes tranquilles.

Il y a des semis spontanés et des boutures partout, des jeunes rosiers et des pivoines qui vont enfin fleurir. Les geais sèment noyers et chênes.
Arraché hier, 30° à l'ombre, des montagnes de mélisse et de pieds-d' alouette annuels, planté déjà quelques tomates et un pied de courgettes. Quelques pétales de coquelicot m'ont fait découvrir les premières fraises.

C'est dur, être écolo !
Comparer avec ces nouvelles du jardin d'ailleurs. Evidemment, Rodolphe est hors compétition !

Résistance (s)

Cette année, ici, on a tous des problèmes de lapins.

G., mon voisin paysan, a eu l'idée de recycler ses "filets à balles rondes", qui servent pour le foin ou pour la paille.
Une fois que ses brebis ont mangé le foin contenu dans une balle, ou qu'il a utilisé pour la bergerie la paille d'une balle, au lieu de stocker les filets pour les apporter comme d'habitude à la déchetterie agricole, il a eu l'idée d'en tendre, dans son potager, sur les cultures sensibles (céleri, pois, fèves, salades...). Les mailles sont grosses, très légères et n'empêchent pas les plantes de passer/pousser à travers, mais il semble que les lapins n'aiment pas marcher sur les filets. Apparemment, les pommes de terre ne les intéressent pas non plus, ouf.
Les filets mesurent environ 1 m de largeur, s'étirent bien, et pour la longueur on découpe simplement ce qu'on veut au ciseau. Gratuit, astucieux  et écolo.

G. m'en a donné plusieurs longueurs, et maintenant les pois, fèves et oignons sont en principe à l'abri.
Pas facile à tendre (il y a beaucoup de vent), fixé avec des branches.
On verra.

J'ai planté un néflier sauvage que des amis m'ont donné, et hier au club de bonsai commencé à préparer les charmes pour la future forêt. Démêlage et taille des racines, raccourcissement des arbres et de certaines branches,  et aujourd'hui je les ai repiqués : 7 arbres dans 4 pots en tout, jusqu'à l'hiver. Substrat drainant, racines bien à plat, bon arrosage, engrais et à l'abri du vent.

Au club, sur un bonsai de buis tout mignon, les premières chenilles de pyrale du buis de l'année.
La propriétaire du buis ne s'était aperçue de rien.
Bref, si vous avez des buis, grands ou petits, bonsais ou pas, regardez-les tous très attentivement et en détail, en écartant et en soulevant les feuilles, en particulier ce qui ressemble à de petites toiles d'araignées !
Autre article sur la pyrale, plutôt en milieu urbain, signalé par K.

Repiqué aussi trois petits ginkgos (semis, graines 2013 de Toulouse) dont les bourgeons commencent à verdir. Petite taille de racines, substrat drainant (ils étaient dans une sorte d'argile très collante) et engrais aussi.
Moins minutieux que, chez Rodolphe, le repiquage des plantules de piment !

Dans le bac !

en fait, dans la poubelle en plastique qui sert de récupérateur d'eau de pluie (et accessoirement, de pouponnière à salamandres). Je ne sais pas exactement ce que c'est : souris, musaraigne ?

Planté cinq charmes. Un peu tard, mais à force d'entendre dire au club de bonsai que la période idéale, c'est quand les bourgeons commencent à s'ouvrir...
Il faisait très beau, au moins 20°, et j'ai eu du mal à manier la pioche : creuser, enlever plein de cailloux, décompacter le fond, récupérer plein de terre de taupinière bien noire pour que les racines puissent bien s'étaler, arroser, pour une fois j'ai fait les choses dans les règles de l'art. Heureusement qu'il y en a seulement cinq (1 euro chaque, à racines nues) parce que j'ai déjà mal au dos.

En fait j'en ai 7 autres, mais en godets, et pour faire une forêt bonsai à l'automne. Il faut que je me dépêche de les préparer : changer de substrat, mettre les racines bien à plat, tout ça. Toujours un nombre d'arbres impairs.

Jour Racines

J'avais acheté des plants de pomme de terre et il fait beau (avec des nuages et quand même pas mal de vent). J'ai beau ne pas croire au calendrier lunaire, je jette un oeil, et pour une fois ça tombe bien.

J'ai donc planté 25 plants de 'Princesse Amandine' et autant de 'Bleue d'Artois'. 'Princesse Amandine' est beaucoup plus rapide, un mois de moins, mais la couleur de 'Bleue d'Artois' (violet, en fait) est magnifique.
C'est sans doute idiot de planter des pommes de terre, mais c'est facile à cultiver, ça ébahit les parisiens quand on les mange toutes fraîches et les miennes sont bio de chez bio.
Au pire, ce sera une offrande aux dieux Lapins, qui cette année s'ajoutent en masse aux limaces, escargots, souris, taupes, campagnols et chevreuils habituels (non, pas de macaques...)

Les premières graines d'érables de Burger germent, et les merles sautent dessus, mangent la verdure et vident la terre des pots... (il y a quand même beaucoup de graines).

P.S. K. m'a envoyé un lien genre cultiver des tomates sans eau et en terre aride, en produisant ses propres graines, sur le site de Rue89. Je me vois mal monter un gros tas de fumier pour chauffer les semis... (j'ai déjà le parfum de mon engrais bio !).
Je me contente de suivre sur le net, avec grande admiration,  les semis de tomates de Rodolphe et toutes ses courageuses trempettes du dimanche...
Vendredi, la librairie du coin inaugure sa grainothèque.