Un pré, tout blanc de marguerites

 Marguerite commune (Leucanthemum vulgare).

Un dessin par jour

Voici celui d'hier, ce qui vous donne une idée de mon confinement, quand on a la chance d'avoir un jardin. Ce sont des plantes sauvages qui poussent dans l'herbe chez moi...

Muscari à toupet, Leopoldia comosa.

Ophrys bécasse, Ophrys scolopax.

Rubéole

J'ai découvert hier que la rubéole n'est pas seulement une maladie, mais aussi une plante !
Son nom botanique est Sherardia arvensis.

Je l'ai identifiée, quelle botaniste paresseuse je suis,  grâce à l'appli Pl@ntNet, que je recommande vivement; elle existe au moins en français et en anglais, sans doute dans d'autres langues aussi.

Des masques et des dessins

Une amie m'a donné deux masques en tissu qu'elle a confectionnés elle-même. Chacun a trois épaisseurs de tissu. 

J'ai peur de beaucoup transpirer dedans, parce qu'il fait chaud en ce moment. Le jardin aurait bien besoin d'eau...

Quand la pandémie sera finie, en les cousant ensemble ça pourra me faire un petit top !

Pour un dessin par jour, je commence à sérieusement manquer d'inspiration. Si, comme il est probable, le confinement devait être prolongé après le 15 avril, j'aurai du mal à tenir la distance !

Une touche de rose...

Premières fleurs de ciste (Cistus albidus) au jardin.

Plus claires, les fleurs du cognassier (Cydonia oblonga).

Jusqu'à présent, c'était plutôt un océan de jaunes divers (genêts, coronilles).

Coronille. J'en ai beaucoup, trop, elles se ressèment abondamment. Au départ, un petit pied ramené de l'Hérault. 

Il y a eu les premières fleurs à Noêl.  J'ai même appris à cette occasion que la coronille a récemment changé de nom botanique !

Plus jaune d'or, les fleurs du genêt poilu (Genista pilosa). Lui, il vient de la colline d'à côté, et il a bien grandi (mais reste assez bas).

Il neige !

On est peu avant huit heures du matin, c'est le printemps, beaucoup d'arbres fruitiers ont déjà fleuri depuis un bon mois ou sont en train de fleurir, comme les cognassiers.

Il semble pourtant que la température est (très légèrement) positive, et pour l'instant la neige ne tient pas au sol.

Evitons d'en rajouter dans le scénario post-apocalyptique, pas seulement le Covid-19 et le retour des chenilles de la pyrale du buis (qui nous avait épargnés en 2019), ne pas oublier le dérèglement climatique !

Deux heures plus tard, la neige tient un peu.
Un phlomis à fleurs roses, Phlomis bovei subsp. maroccana, de chez Filippi.

Près du perron et de bas en haut : buis, ballotte, Stipa tenuissima. 
Peut-être les chenilles vont tomber malades ?

 Fèves en fleurs.

 Et les cognassiers.

Le temps des photos, tout a fondu !

Covid-19 : Avant le confinement (2) : Malaga

 Si quelqu'un peut me souffler le nom en commentaire, merci d'avance !

Ouf, merci Meg ! Oiseau de paradis, Strelizia...
Une plante originaire d'Afrique du Sud.

 Fleur et azulejos sur un banc du Paseo del Parque, le long de la mer.

Le poème d'Antonio Machado dit :

Près de l'eau noire

Parfum de mer et de jasmins

Nuit de Malaga

Antonio Machado est enterré à Collioure.
En fait, le parfum, c'était celui des fleurs d'oranger. A mixer, pour la bande son, avec les cris des perruches... 

Cet arbre ventru à grosses épines, c' est un "Palo Borracho" (Ceiba speciosa) originaire d'Amérique du Sud, en particulier d' Argentine et d' Uruguay. 

Palo borracho, ça veut dire Bâton ivre.

On en a planté aussi sur la promenade ombragée du bord de mer. Mais en cette saison, on ne voit pas encore la végétation.

Francophones ? Confiné(e)s ? Botanistes ?

Tela Botanica, notre plateforme botanique préférée, rouvre son Mooc d'initiation à la botanique !
Peut-être vous n'aviez pas eu connaissance de ce Mooc ?
Vous n'aviez pas le temps ?
Vous ne l'avez pas terminé ?
C'est le moment !

Le MOOC Botanique est un cours en ligne, ouvert et gratuit pour tous. Hébergé sur la plateforme MOOC de Tela Botanica, il offre une initiation à la botanique, au grand public, grâce à de nombreuses et diverses ressources (vidéos, documents, jeux, etc.).

Lors de ses 2 diffusions en 2016 et 2018, 53 258 personnes de tous niveaux, s’y sont inscrites dans toute la francophonie. 22% d’entre eux ont téléchargé leur attestation de formation en fin de parcours. Fort de ce succès et face à l’engouement du public , Tela Botanica (le réseau des botanistes francophones) réouvre exceptionnellement les portes de ce cours de botanique en ligne pour “Apprendre à connaître les plantes” :

Inscription : dès le 19 mars 2020
Début du cours : 26 mars 2020
Durée du cours : 6 semaines
Fin des inscriptions et du cours : 7 mai 2020
Effort estimé : 2h/séquence de cours minimum, soit 12h au total

Voici une aide pour vous inscrire : https://mooc.tela-botanica.org/course/view.php?id=12&section=15

Le printemps est en avance !

 Hellébore en  fleurs. Il me semble bien que c'est la première fois, dans mon jardin.
Article sur les hellébores sur le site d'Hortus.
Dans les bois du causse, c'est la période de floraison des hellébores fétides. J'en ai transplanté plusieurs fois dans le petit sous-bois près du puits, mais ça n'a pas marché !

 Samedi dernier, ils ont taillé la vigne à Gaussou. De manière totalement imméritée, puisque j'ai juste regardé les travailleurs, j'ai pique-niqué avec eux, au soleil, un vrai plaisir.
Sur ce pied, un marcottage, pour créer un autre pied.

Depuis une bonne semaine, les amandiers sont en fleurs. Même celui-ci, un des deux plantés en 2019.
Au moins un mois d'avance, pour ici.

Amande & vanille

On sent le parfum de ces fleurs en passant la porte du jardin. En janvier !
Il s'agit du pétasite odorant(Petasites odorans) anciennement nommé pétasite des Pyrénées(Petasites pyrenaicus). Pas grand-chose à voir avec les Pyrénées,  en fait...
Pourrait être originaire du sud de la Méditerranée et parfois considérée comme invasive, elle supporte manifestement au moins les terrains calcaires, ensoleillés et secs.

Joyeux Noël !

 Ce pied de coronille s'est cru au printemps.

Aujourd'hui, vers 16h.
Réchauffement climatique, qui parle de réchauffement climatique ?

Joyeux Noël à tous les lecteurs !

P.S. En botanique, il faut être précis : selon un savant copain botaniste "c'est très fortement un emerus actuellement placé dans le genre Hippocrepis".

Bref, la coronille des jardins, c'est actuellement Hippocrepis emerus.
Et, rendons à César ce qui est à César, les photos ne sont pas de moi, mais de TS.

Travaux au jardin

Entre deux périodes de fortes pluies et grâce à la présence et, surtout, au travail de mon amie F., voici les nouvelles plantations...

 Filaire à feuilles larges (Phyllirea latifolié), d'une pépinière très locale. Comme j'ai déjà deux filaires à feuilles étroites, ils vont peut-être pouvoir s'hybrider !

 Et un petit buddleia à fleurs jaunes (nom latin ?) dont j'ai fait une bouture.

 Et voici le coin des PN : on a nettement étendu la zone gravillonnée autour du genêt horrible, parce qu'il s'est bien agrandi (de 80 cm de large l'an dernier à 95 en ce moment !) et menace toujours d'absorber dans son expansion impérialiste les plantes environnantes.

 Donc toutes ces petites choses, mini asphodèles, iris nains, achillea coartata ont été éloignés, au moins pour quelque temps, de l'appétit du monstre.

Et par la même occasion, on a arraché pas mal de chiendent et deux pieds de sauge des prés (Salvia prétendais, il y en a partout chez moi ).

Safran récolte 2019

Voici la production de l'année !

Quelques petites statistiques :
- premières fleurs le 19 octobre
- dernière fleur le 28 octobre
- "pic" de la production : le 25 octobre (13 fleurs)
En tout, j'ai récolté 53 fleurs !

Fiches Wikipedia du Crocus sativus (la plante) et du safran (l'épice).

Saison des férules

 Aussi bien ici...

Pour l'échelle, la tige fait probablement plus de trois mètres...

 Que ce week-end près de Ganges (Hérault).
On peut voir que la férule (Ferula communis) est une plante difficile à photographier, pour moi en tous cas.

 Week-end d'initiation à la typographie, avec ao ; j'en ai profité pour faire de la propagande occitano-féministe (en haut). A diffusion restreinte, rassurez-vous...

Carnets & aquarelle

 Encore des lys des Pyrénées.
Avec une amie, on a fait de véritables aquarelles botaniques in situ, sans couper les fleurs bien sûr, et sur terrain en pente !

Et voici un portrait de mon jardin quand il était encore naturel et "sauvage".

Je suis heureuse que N. ait fait cette belle aquarelle de ce moment (forcément) éphémère.

Depuis, l'herbe a été tondue et le jeune homme qui doit venir m'aider au jardin est déjà passé deux fois ; il est très gentil, mais avec sa débroussailleuse j'ai l'impression qu'il pratique la méthode Attila. Tout ce qui faisait moins de 50 cm y est passé, quelques cistes, deux rosiers, les petits Poncirus trifoliata, y compris quelques autres arbustes et tuteurs.
On verra bien si les jeunes rosiers, heureusement botaniques, sont capables de repartir du pied...

Enfin, "ça fait propre", ça le fera plutôt quand j'aurai fini de ramasser les herbes. Et les plantes restantes auront un meilleur accès à la lumière.
 Je me demande si notre rêve, en France, ce n'est pas  quand même un peu le jardin à la française...

Trek aux lys des Pyrénées

 C'est une petite vallée orientée au nord; on traverse des bois de grands buis couverts de mousses qui pendent, beaucoup plus fantomatiques encore en noir et blanc.

L'impression de désolation est accentuée par les ravages de la pyrale du buis, troncs et branches sont sans feuilles.

Sur le chemin, deux lavoirs et des ancolies en fleurs.

 Concernant les lys des Pyrénées, la floraison semble en retard, avec le froid de ce mois de mai. En 2017, elle commençait début mai.

 Beaucoup de hampes florales ne sont pas encore formées, il y a encore relativement peu de fleurs, mais quel plaisir de les trouver enfin !

 Une vraie bonne surprise, il y a des repousses sur certains troncs de buis qui semblaient morts !