CATÒRZE *

Catòrze rius un per un,
Sèt per sèt catòrze vals, 
Los ases coma cavals 
Quand venguèron clap per clap 

Los òmes plegats del cap. 

Aquí plantèron son lum

Que las femnas èran prens...

De catòrze en marescal *: 

Los ostals prenguèron fuòc... 

Sèt còps sèt: la lenga d’Òc 

Que me garda de la mòrt. 

Quaranta nòu: lo pus fòrt. 

Un ostal es un ostal
Mas se pòt dormir sul fems... 

Lo 11-12-1969 a l’Arbatach
per mon quaranta noven anniversari. 

* Arbatach = catòrze.

* Marescal Foch es lo nom que los Franceses donèron a l’Arbatach. 

Pour la nouvelle année et 2014, un poème en occitan de Jean Boudou qui me semble convenir. 
Ne me demandez pas de traduire ! La traduction, ou l'édition bilingue plutôt, on peut la trouver  ici.

Ce poème n'est pas mon préféré, il est particulièrement compliqué, avec des jeux sur les mots et les noms, entre l'arabe (Boudou vit et travaille en Algérie, à ce moment-là), le français, et les chiffres, limite numérologie.
Je présume que si c'était un troubadour, on qualifierait ce style de 'trobar clus' !


On peut télécharger Sus la mar de las galèras, le recueil dont est extrait Catòrze, ici.

Bonne année 2014 !

PS Les occitanistes, les auteurs et les éditeurs parmi mes lecteurs liront avec profit cet article (en occitan) sur les espaces en typographie !

Après Marseille...

et comme à la Cité Radieuse !

Via Scandinavia Design.

Tropicales

Des amis m'ont envoyé des photos de Lanzarote. Magnifique !

Ici aussi il y a des  Tillandsia. Photo TS.

Au chaud dans la salle de bain, la hoya refleurit déjà... Photo TS.

Nuit de Noël

Fascinée par les lumières et, probablement, les décos du sapin, une belle salamandre commune (Salamandra salamandra) est restée hier soir un bon quart d'heure au bord de la porte-fenêtre.
En principe, elle hiberne en cette saison, mais la douceur de l'air a dû la réveiller.

Raffinement suprême, la salamandre a même droit à deux fiches Wikipedia : une comme animal ordinaire, et une comme créature fantastique !

P.S. C'est aussi un élément de cuisine (voir commentaire) - toujours le rapport mythique de l'animal et du feu !

Pluie

Bien pour les plantations !
Côté jardin, c'est le point mort.

Les achats végétaux pour Noêl  (sapin, hellébores, jacinthes)  sont encore posés en vrac sur l'herbe. Dire qu'hier, les fleurs étaient pleine d'insectes, avec même des abeilles !

Civic City

La façade de la mairie de Négrepelisse a été modifiée à l'occasion d'une résidence d'artiste  autour de l'écrit dans la ville.
La devise républicaine est bien là, mais décalée.
Je ne sais pas si c'est provisoire ou permanent.
En lire plus.

Bonsai Club décembre : Genévriers

Peu d'arbres hier, et surtout des Juniperus.
Des J. sabina  et/ou des J. chinensis, j'ai du mal à faire la différence !
Sauf dans la Clape où je sais qu'il s'agit de sabines...
Et encore pas toujours ! Il y a aussi des genévriers cades (oxycedrus) et des genévriers de Phénicie...

Au départ, les racines de celui-ci partaient de la partie gauche, aujourd'hui traitée en jin (bois mort).
Les cales, c'est pour donner une idée de l'aspect qu'il aura au prochain rempotage.

 Autre genévrier, autre jin.

Première taille et première mise en forme (cascade) pour celui-ci, encore dans son pot de muguet !
Délicieuse odeur d'orange à la taille.

Moi, c'est l'érable ramené d'Albi fin septembre (en rouge sur cette photo) que j'ai - avec beaucoup d'aide- travaillé.
Taille (pas deux branches ou rameaux à la même hauteur, pas d'entre-noeuds longs, cime nettement abaissée) et quelques ligatures (pour "refaire une cime" et positionner les branches).
On a aussi déterminé "la face", au moins provisoire, et dégagé la surface de la terre pour voir les départs de racines. Qu'on a ensuite recouvert avec un autre substrat.
Il faudra le rempoter vers mars, au départ de la végétation.

En fait, ma forme préférée chez les érables du Japon, c'est la forme "en balai", comme celui que j'ai photographié à Albi (photo du bas).

Plusieurs matins

Un lever de soleil parmi d'autres, avec du brouillard dans la plaine et la vallée.
Hier, j'ai marché jusqu'en bas pour récupérer ma voiture : en t-shirt sur le causse,  en remettant des couches au fur et à mesure de la descente. Flaques encore gelées en bord de rivière.
Il paraît que c'est un phénomène d'inversion des températures lié à l'anticyclone.

Images de la balade du mercredi, autour de Saint-Grat (Aveyron).

Sculptures fantastiques en matériaux de récupération (Pierre Prévost) tout au long d'un sentier.

Chardonneret élégant

Nom donné sous réserve ...
D'habitude, la mangeoire (graines de tournesol) est squattée par les mésanges.

Après dissipation des brumes matinales...

Hier matin, à Espinas.

Aujourd'hui,  pas vraiment de dissipation, on est restés dans le gris !

Un temps, pour les fans de South Park - chaque épisode a même sa page Wikipedia  -à rester bien au chaud  pour regarder sur le net l'épisode fraîchement traduit en occitan... et même son making of !

Varen

Une très belle église romane construite au XI ème siècle, qui était en fait celle d'un couvent et a été le siège d'un pèlerinage, dans un petit village en bord d'Aveyron.

Du couvent, il ne reste plus, après les guerres de religions et les destructions, que la maison-château du doyen (XVe-XVI èmes) dont une partie loge la mairie (drapeau tricolore à gauche).

A côté, un petit jardin d'inspiration médiévale sur un ancien cimetière... quatre parterres carrés entourés de plessis, des allées en croix, des arbustes taillés et un puits.

Tondeuses, 2 (le loup et l'agneau)

Moins exotiques, et me tournant désespérément le dos...

Pour progresser en occitan, j'écoute en ce moment -textes courts et langue facile !- des contes et des histoires ('contes e racontes') de loup.
Chaque fois, le loup est loin d'être un monstre sanguinaire !
Selon les cas, il est sentimental, ou malade et obligé de faire un régime presque végétarien, ou affamé et victime d'animaux théoriquement comestibles mais bien plus rusés que lui : les brebis, par exemple, lui font croire qu'elles veulent partager leur pré. Il y a un bélier à chaque coin, le loup doit marquer le centre du terrain... et, évidemment, se fait massacrer...
Bref... 'paure lop' !

Physalis peruviana

Article Wikipedia ici. En français, c'est coqueret du Pérou...
Les pieds (deux pieds minuscules, donnés par mon frère en juillet) ayant gelé hier, la récolte était urgente !
J'espère que les fruits finiront de mûrir dans la maison...

Me reste à les peser ...

Balade du mercredi, Bach (Lot)

Vraiment froid ce matin (-7°), mais un soleil magnifique.

Sur le causse de Limogne, les truffières sont partout.

Et, puisqu'on est dans le Quercy, une grande partie du patrimoine bâti est lié à l'eau.
Ce puits est qualifié de "romain" (une voie romaine passe à Bach).

Puits et citernes de toutes les formes et de toutes tailles...

 Quelquefois même avec, au bord, un abreuvoir incorporé...

Et, bien entendu, un lavoir.

Près de Bach, les phosphatières du Cloup d'Aural  (fermé l'hiver).

Dolmens emboîtés

Découverts, curieusement, en photo dans une vitrine du petit musée de la civilisation des statues-menhirs de Murat sur Vèbre, je n'arrivais pas à les localiser : le territoire de la commune est étendu, et des pechs (lieu en hauteur), il y en a partout !

Mais aujourd'hui, grâce aux copains et à leur GPS, avec l'aide d'internet et de quelques indices topographiques plus précis, on les a (enfin) trouvés !

Le site est au bord d'une petite route, très restauré (en particulier le tumulus entourant les dolmens, qui a le plus souvent disparu et mesure ici plus de 20m de long) et protégé par un grillage.
Quelques vues du site avant restauration sont visibles ici.

Beaucoup plus savant, un article de Bernard Pajot, daté de 1975.  Il s'agit d'une nécropole de la fin du Néolithique ou de l'âge du bronze. La pancarte indique "Troisième millénaire avant notre ère".
A suivre, j'essaierai de trouver d'autre littérature sur la question, en particulier sur ce qu'on appelle 'dolmens emboîtés', et je saurai maintenant retrouver l'endroit !
On peut aussi, si l'on veut, suivre le tag Préhistoire sur Eolienne.

Samedi, Najac (Aveyron)

 Vus du château, fermé en hiver, toits, paysage et couleurs de Najac.

Najac est un très beau village-rue , au-dessus de la vallée de l'Aveyron. Je n'y étais pas retournée depuis longtemps, et je voulais le faire découvrir à mes amis.
Il faisait froid, mais sans neige, même si les crêtes au-dessus étaient blanches.

Toits d'ardoise, on se sent vraiment ailleurs !
Ne pas hésiter à explorer en détail le site de l'office du tourisme de l'Aveyron...

Après-midi, pépinières Mercadier, à Saint-André de Najac.
J'ai pris un prunier 'Mirabelle de Nancy', deux pieds de cassis et un de groseillier. Et (avec de l'aide, merci !) tout est déjà planté !
De vrais pros, j'étais allée chez eux pour la première fois l'an dernier, avec une extraordinaire variété de fruitiers, en particulier de pommiers (voir leur site), mais pas seulement. Capables de vous conseiller vraiment sur le choix des variétés et des porte-greffe, la plantation, la taille, la fructification.

Tondeuses...

La neige de ce matin (je rassure les âmes sensibles, elle n'a pas tenu) a volé la vedette aux tondeuses spéciales rencontrées hier, grâce à un cirque qui les avait mises au vert, en pleine zone commerciale ...

J'ai pu, parmi divers camélidés, observer les différences entre le chameau de Bactriane (au premier plan) et le dromadaire (au fond). Mais aussi constater un vrai point commun : les deux semblent nettement préférer les arbustes des petites haies à l'herbe rase !

Les divers lamas, eux, n'avaient pas le choix du pâturage !

Ce sont aussi des camélidés ...

Je n'oublie pas les oiseaux d'ici : graines de tournesol et boules de graisse, qu'ils n'ont pas encore repérées !

Première neige !

 Surprise, ce matin...

 A gauche, le nebari (base du tronc) du ginkgo.

Nèfles tombées de l'arbre (Mespilus germanicus).

Dans la brume ...

Couleurs d'automne chez les bonsais.

Enfin déligaturé le chêne vert : depuis février, les fils commençaient à s'incruster dans l'écorce, il était temps !

 La "haie". Elle a quand même (un peu) poussé depuis 2008...

 Le potager. Paillage-cartonnage by Ikea & Sauge Des Prés.
J'ai semé un rang de fèves ('Aguadulce'), un seul. "Si vous habitez une région à hivers doux, vous pouvez semer en octobre ou novembre"...

Presque une taille de transparence dans le bosquet du 'bartas'...

J'ai bossé, mais je n'arrive pas à la cheville des taupes (et la vue n'en montre qu'une partie)!

Récoltes: plein de persil, 150 g de piments, poivre du Setchuan (20g ?).

Marseille 2013 - 4 Nature et jardins

 Mur végétal (du côté du Vieux Port).

Au fort Saint-Jean (MUCEM), une partie du Jardin des Migrations, évidemment encore un peu jeune.

Ici, vue sur les travaux d'aménagement.

 Café dans la Vieille Charité.

 On voulait aller en bateau dans les calanques et/ou au Chateau d'If, mais la mer était trop mauvaise (?), le Chateau d'If fermé et les excursions en mer annulées.
Seule sortie en mer possible le week-end dernier, les îles du Frioul.
Avec le climat et l'érosion, la pierre calcaire est pratiquement à nu.

 La végétation est très basse, plaquée aux rochers. Ici, un romarin rampant.

En mon absence, attaque de taupes sur la "pelouse" (l'herbe, en fait) : elles ont profité de la pluie qui a ameubli le sol pour creuser plein de galeries. Ce n'est pas si sec chez moi, en fait !
Et j'ai pu prendre un peu de cette belle terre de taupinière pour semer mes graines d'Acer palmatum...