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2016/05/30

25 mai

 
Le croquis urbain (ou rural), pas évident quand il pleut presque tous les jours. Mais pas l'après-midi du 25 mai, avant le cours d'occitan j'ai pu prendre un café en terrasse.
 Contre la halle, il y a cette stèle discoïde, du XVIème, récupérée dans un ancien cimetière des moines. Mais elle est très haute, sans doute plus de deux mètres, et très peu visible en fait. Pour les détails, j'ai demandé à un vrai touriste muni d'un grand téléobjectif et d'un guide de la ville. A l'aquarelle et sans dessin préalable. L'aquarelle, c'est en fait juste les restes de peinture sur la palette (le couvercle) de la boîte (ne jamais le laver).
Il faisait chaud, et les gens s'arrêtaient pour acheter des glaces. 
Mais pas longtemps !


Nid dans un grand romarin, je l'ai vu hier par hasard, en coupant une ronce.
J'avais peur qu'il ne soit abandonné, mais tout à l'heure j'ai entendu un oiseau s'enfuir, sans le voir.
Il faut vraiment du courage pour couver, avec les trombes d'eau qui tombent !

Plein d'orchis 'bouc' (Himantoglossum hircinum) près de la maison, dans les endroits pas tondus (tout à droite); elles sont hautes, entre 50 et 70 cm.

De près; il y a de très longues "langues" et des sortes de "rubans" -oh ma précision dans les termes botaniques :-(
A l'époque romaine, on l'appelait le satyrion, c'était le symbole de Priape, selon le livret du Jardin Antique Méditerranéen. Quant à l'odeur de bouc, je ne la sens pas...
Encore le lapin. Je crois qu'il habite sous un pied de lavande.

2016/05/24

Japon au Cayla (Tarn)

Hier, avec deux amies (et quatre enfants !), visite, dans les vignes du Gaillacois, au château-musée du Cayla, résidence, au XIXe siècle, des écrivains Maurice et Eugénie de Guérin.
Travaux agricoles, dessin à la plume : des femmes moissonnent.




 Expo temporaire sur le Japon cette année dans tous les musées départementaux du Tarn. Ici des kimonos de pèlerins.
Des photos (Japon, 1956) et une interview de Nicolas Bouvier, et  quelques haïkus calligraphiés (désolée pour les reflets).


2016/05/23

Week-end

Voilà, maintenant des niwakis sur la place de la mairie ! on peut se demander si ça va bien avec l'architecture médiévale (l'église est néo-gothique).
En juillet, le Tour de France va passer par ici, et tous les jardiniers municipaux dans les villages s'en donnent à coeur joie !

Club de bonsai hier. J'ai taillé deux érables et rapporté un petit pin (il paraît qu'il a été ramené du Japon dans une valise, non, pas par moi) et deux grands pots. 
Il a beaucoup plu toute la journée, au moins 50 mm; le temps est exécrable, et passe sans transition de +30° (samedi) à 10°(hier et aujourd'hui).

 Par endroits, l'herbe est si haute que je n'avais même pas remarqué ces premières floraisons, à 10 cm à peine, d'un nouveau rosier, donné par une amie il y a deux ans.
Peut-être un rosier gallique, Rosa Gallica, avec un nom magnifique, La Belle Sultane.

J'ai enfin planté la viorne lantane (Viburnum lantana) rapportée de chez Filippi -entourée d'un plastique bleu anti-lapins du plus bel effet-.

2016/05/20

Nouvelle génération


Ce matin, deux petits lapins sur la terrasse, je n'ai pu en photographier qu'un à travers la vitre.
La relève est assurée...

Ils sont tout mignons, mais je ne vous cache pas que j'en ai assez de mettre des grillages partout autour des nouvelles plantations !
J'adopterais bien un méchant renard !

Mercredi 18



Première visite du Jardin Antique Méditerranéen de Balaruc-les-Bains, sur une colline au bord de l'Etang de Thau. Mon amie N. nous a rejoints avec M., de passage dans la région. Très adepte de l'homéopathie, il connaît un nombre impressionnant  de noms latins et usages actuels des plantes médicinales !
Ce jardin en terrasses est relativement récent, juste quelques années, et mérite vraiment une visite. On y retrouve bien sûr les bassins et fontaines, colonnes, éléments d'architecture et statues des jardins grecs ou romains.



Un certain nombre de panneaux pédagogiques expliquent les différentes formes (ou zones) des jardins, et particulièrement tous les usages culturaux, mais aussi alimentaires, pharmaceutiques, industriels (textiles, colorants), symboliques, magiques, religieux et même funéraires des plantes et des arbres. Une vraie leçon accélérée d'ethnobotanique (hélas pas de livre en vente à l'accueil).
L'occasion de revoir ou découvrir un certain nombre de plantes ou de variétés, comme ici la grande férule (Ferula communis)que j'adore, en pleine floraison, ici au moins trois mètres de haut !

Après le pique-nique et avant le retour, balade au-dessus de la zone humide de l'étang de Vendres.
Néflier du Japon (Eriobotrya japonica), fruits absolument délicieux, surtout tout juste cueillis (photo MC).


2016/05/19

Premières plantations

Aussitôt dit, aussitôt fait. J'ai profité de la fraîcheur (il fait bien 10° de moins !) pour planter :
- trois petits pieds de calendula  arvensis, la version sauvage du souci (un talus à Vendres)
et, de chez Filippi -les indications viennent du catalogue):
-Cistus x pagei (fleurs moyennes rose pastel, 60 à 80 cm de haut, -12° à -15°, supporte bien le calcaire et la mi-ombre),
- Cistus monspelliensis f. flavescens 'Vicar's mead', petites fleurs jaune tendre, origine Baléares
- Euphorbia rigida (hauteur 40 à 50 cm, -15°)
- Phlomis purpurea, floraison rose-violet tendre, hauteur 1m à 1,20m,  -10°-12°

Il me reste à planter la viorne lantane (Viburnum lantana); elle pousse ici, dans les haies, mais toutes mes tentatives de prélèvement se sont soldées par des échecs. Elle, je vais l'entourer de grillage, contre les lapins (qui semblent indifférents aux cistes, et bien sûr aux euphorbes).

Mardi 17



 Deux jours de visites près de l'étang de Thau.
Mardi, on a pris la route de l'Aveyron via le viaduc de Millau. Conçu par Norman Foster en 2004, je le trouve vraiment magnifique.
Chaque pilier a été construit par une équipe indépendante. Tous les détails techniques sur la fiche Wikipedia.
Bouzigues, un très joli village ostréicole en bordure de l'étang. Il fait beau et chaud, contre un mur ce magnifique bougainvillée. Impression d'avoir vraiment  changé de région et de saison !



L'après-midi, visite commentée du jardin Filippi, en pleine saison des floraisons. On peut comparer avec mars, quand j'y étais allée avec N. et J.
La plupart des gens de mon club de jardinage ne connaissaient pas (quoique cette année, le concept de "jardins sans arrosage" s'adapte modérément à nos jardins d'ici !).
A la pépinière, je me suis efforcée de rester raisonnable : juste deux cistes à petites fleurs, une euphorbe (rigida), une viorne lantane (qui pousse par ici, mais les essais de transplantation ont tous échoué) et un phlomis purpurea à fleurs mauves (il en existe aussi à fleurs blanches). C'est un peu tard pour planter, il faudra surveiller l'arrosage cet été.
Hébergement vraiment agréable, juste en bord d'étang, avec l'école de voile et le Yacht Club à côté. C'est pas le Rio de la Plata, évidemment,  mais quand même, pour nous "de l'intérieur", tout le charme de l'exotisme !

Rien à voir, mais un lien intéressant sur les risques d'allergies aux pollens, c'est la saison !

2016/05/15

Luzerne

J'ai vu G., le propriétaire du champ, et je lui ai demandé s'il s'était lancé dans la culture des coquelicots.
En fait, c'est un champ de luzerne, et il va tout faucher, sans doute demain. J'espère que ses brebis aiment aussi les coquelicots, et j'ai donc refait, très vite, une photo.
C'est de la luzerne bio, en tous cas les semences ne sont manifestement pas enrobées de pesticides !

Coquelicots

Juste en bordure du hameau, hier soir.

2016/05/13

Camouflage

Dans ma série des batraciens, une très jeune salamandre un peu humide sur la terrasse. Pour avancer, elle se tortille comme le têtard qu'elle était encore il y a peu.

Au Japon, les salamandres sont très différentes.

2016/05/10

Bambous

Promenade hier à la forêt de bambous en bordure de l'Aveyron. Comme la fois précédente, il pleuvait -mais pas trop.  L'objectif était de cueillir des pousses pour les cuisiner, mais c'était un peu tard dans la saison; beaucoup des nouvelles pousses étaient déjà bien trop hautes, et donc trop dures. Sur la photo, elles sont en violet. 
On a quand même trouvé des jeunes pousses toutes courtes et bien tendres (on les casse facilement à la main); comme ce sont de gros bambous, les pousses sont quand même grosses, puisqu'elles ont déjà le diamètre de la tige adulte. Pas comme les bébés pandas !

Mes amis avaient apporté une tarte aux pommes, délicieux sous les bambous.

2016/05/08

Dans le vent

Depuis trois jours, la météo annonce de la pluie, et depuis trois jours en fait il y a du vent. Le vent d'autan, qui souffle dit-on trois, six ou neuf jours, et qui rend fou (c'est même dans Wikipedia)!

En tous cas, il est très pénible de travailler dehors.

J'ai entrepris le montage du système d'arrosage automatique et c'est très compliqué. Il faut connecter ensemble des pièces de tailles et de diamètres différents, dont certaines sont "mâles" et d'autres "femelles", dont certaines ont un pas de vis à l'intérieur et d'autres à l'extérieur, etc. Au moment de commencer, il me manquait de ces connecteurs sophistiqués et il a fallu retourner au magasin  avec un morceau de robinet et le programmateur pour expliquer le problème au vendeur.
De désespoir j'ai failli appeler mon plombier à l'aide, mais en vraie féministe j'ai tenu bon.
Après s'est posé la question des tuyaux. Ils sont évidemment vendus enroulés, et même déballés ils restent enroulés.
J'avais pensé les attacher le long de grands bambous, mais je sais maintenant (merci ma voisine) qu'il suffit de les mettre au soleil. Effectivement. Calés sous des tuiles canal, par exemple, un look à la fois local et contemporain, il faudra faire un croquis.
Pour enfoncer le connecteur dans le gros tuyau, celui de 16mm, on peut utiliser de l'eau très chaude, qui assouplit le plastique. Une portion bien droite de gros tuyau enfin connectée au programmateur et posée sur la murette, on peut procéder au perçage (j'ai un magnifique perceur orange). Des petites pièces permettent d'assembler les petits tuyaux au gros, il suffit de les enfoncer comme il faut. Un casse-noix s'est avéré fort utile, peut-être qu'une pince marcherait aussi.

J'ai enfoncé trois connecteurs, voilà où j'en suis avec ce vent !

Il a bien sûr fallu arroser les bonsais, au tuyau; ils n'aiment pas le vent qui les dessèche très vite, surtout les érables du Japon, et la nouvelle forêt de charmes ne va pas fort.
Trois branches cassées au saule, déjà à demi arraché dans la tempête de 2006.




2016/05/07

We are the best !


 Le week-end dernier, il y  eu à Toulouges, dans les Pyrénées Orientales, une expo régionale de bonsais, avec sélection pour l'expo nationale de 2017 (plus ou moins le championnat de France). Voici donc Jack, un copain du club, son arbre, un pin à crochets (Pinus uncinata) et son diplôme.

Et voici d'un collègue blogueur un article sur les bonsais. Pas en français, trop facile, ni même en occitan standard, mais en limousin (une des formes régionales de l'occitan) s'il vous plaît !
Ce qui fait écho à un post de Meg, quelque part en Nouvelle Zélande, où elle s'interroge sur l'appropriation culturelle, et à la découverte par un autre blogueur, dans une bourgade a priori un peu endormie du Japon, d'une pâtissière qui fait des gâteaux à la française.

Bref, le monde est petit, et l'appropriation culturelle fonctionne dans tous les sens !


2016/05/06

Les cistes





Dans mon jardin, c'est la pleine saison des cistes. En tout, il y a cinq pieds "adultes", plus des petits nouveaux, récupérés en Espagne, achetés chez Filippi et d'autres issus de jeunes boutures.
Tous ne fleurissent pas en même temps, le premier c'est le "ciste blanc" (Cistus albidus, qui fleurit rose) dont j'avais pris un petit pied dans l'Hérault, il est devenu énorme.

L'intérêt des cistes, c'est qu'une fois installés ils n'ont besoin de rien, et se contentent d'un terrain pauvre et de l'eau du ciel. Il leur faut juste du soleil. Chaque fleur individuelle ne dure qu'une journée, et perd ses pétales le soir.
Les feuilles sèches tombées au sol limitent les "mauvaises herbes", et l'hiver leurs masses plus ou moins hautes structurent le jardin. Ce sont des méditerranéennes, mais celles que j'ai plantées résistent bien au froid (jusqu'à -19°, testé et approuvé) et au calcaire.

2016/05/04

Bretagne, Guimiliau

Toujours la Bretagne : l'enclos paroissial de Guimiliau (Finistère). 
Crayonné in situ, pour les petites aquarelles de gauche c'est fait plus tard, d'après photos.

Il y a des milliers de statues de tailles diverses, dans cet enclos, une semaine de dessin n'y suffirait pas (et mes copains commençaient à s'impatienter sérieusement).

Le détail qui tue : je n'avais pas de fixatif, et pour fixer le crayon j'ai utilisé une petite bombe de laque à cheveux cheap. Même après des jours de séchage, il reste une drôle d'odeur !