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2018/04/02

D'une pierre deux coups

Depuis que j'ai découvert, dans les garrigues de l'Hérault, le chêne kermès (Quercus coccifera), j'ai voulu en avoir un dans le jardin. En particulier à cause de ces histoires de cochenilles qu'on récoltait dessus, pour la teinture rouge !

J'en ai déraciné des petits (petits mais très piquants) et semé plusieurs fois des glands. Tout a échoué...
Il n'y en a même pas en vente chez Filippi...
Mais hier au marché...

Il y en avait deux chez un marchand de plantes ! Avec d'autres petits arbres "truffiers" (mycorhizés) : chênes verts, tilleuls etc - sans doute venus d'Espagne (?)
Ce n'est plus trop la saison de plantation, mais pas question de manquer cette occasion unique : avoir, pour un prix modique, à la fois un chêne kermès dans mon jardin (tout de suite) ET des truffes (dans une quinzaine d'années). 

Sur l'étiquette : Mycorhization contrôlée Tuber melanosporum .
Planté de ce pas, avec piquet et grillage pour le protéger des chevreuils et de la tondeuse, il est encore petit. 
Pour ce qui est de sa rusticité, Olivier Filippi l'évalue à -12° -15°. Un peu limite pour ici. 

Une autre piste à suivre : Tuber aestivum.
Et le top du top : Tuber magnatum.

Autre chose : l'ensoleillement cet hiver, dans le sud de la France, a vraiment été inférieur à la moyenne !
Ce n'est donc pas juste une impression personnelle...

2 commentaires:

  1. Arriverons-nous à goûter à ces truffes, ou celles qui sont censées apparaître au pied de tes autres arbres déjà plantés depuis quelques années ? Il va falloir que tu invites un chien dressé pour savoir quand creuser…
    K.

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  2. C'est quand même l'objectif... pas uniquement culturel ou botanique !!
    Un peu de "brûlé" commence à apparaître, mais il faut un chien, tu as raison

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