Translate

2015/04/20

Plantations, greffe, ethnobotanique

Avril-mai, saison des fêtes des plantes : hier, c'était celle du village (il y en a une autre en automne). Evidemment, on a eu des trombes d'eau (ici c'est 45 mm), et la surface herbeuse de la place ressemblait à un torrent de boue genre fête de l'Huma à la grande époque (c'est à dire avant la chute du mur de Berlin).
Le club de jardinage tenait une petite bourse d'échanges et il fallait vraiment de l'héroïsme, même sous un petit chapiteau...

J'ai acheté à Sebtan, une pépinière locale, (et déjà planté) - profitons vite d'une terre plus souple que d'habitude...
- un cornouiller mâle (Cornus mas), rêve de ma vie depuis longtemps mais que je ne sais pas reconnaître dans la campagne quand ils ne sont ni en fleurs, ni en fruits.
- un petit dyospiros lotus.

On a aussi discuté arbres fruitiers et greffes avec G., mon voisin paysan.

Il m'a proposé de greffer, en mars prochain, tous les sainte-lucie (Prunus mahaleb) que les oiseaux sèment ça et là pour en faire des cerisiers, et tous les autres arbres que je veux. On en a profité pour un peu de vocabulaire botanique en explorant quelques coins du jardin : ne pas confondre, comme porte-greffe, botigada (sainte-lucie, mon dictionnaire français occitan, celui de Laux, donne -mais c'est pour le merisier- amarovièr ou simplement cerièr salvatge) et (à éviter) negreput (nerprun - sans doute purgatif, Rhamnus cathartica) qui lui ressemble un peu - et pousse abondamment aussi, comme le cornouiller sanguin.
Pour les différencier : le nerprun a des épines, et l'odeur des feuilles froissées n'est pas du tout la même, lui il sent mauvais !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire