Ce que j'adore quand on croise des Urban Sketchers, c'est le côté "espionnage industriel" : on se regarde mutuellement les carnets, mais aussi tout le matériel : la taille du sac, des carnets, le papier, les crayons, l'aquarelle, le rangement... Toujours des idées à prendre (même si, hélas, avoir le même matériel ne procure pas le même talent !), avec comme objectif principal, bien sûr, mais pas si évident, de voyager léger...
Idées tirées de l'atelier de samedi : quelques crayons de couleur non aquarellables pour dessiner direct en couleur (on est moins tenté de gommer et on peut mouiller par-dessus), des boîtes en plastique pour les pinceaux et les divers trucs.
Vincent utilise, en guise d'aquarelle, des pastels aquarellables Neocolor 2, mais prépare son "aquarelle" avec sur la palette avant de l' utiliser sur le papier, je n'y avais pas pensé ! En échange, il a été impressionné par mon crayon à mine multicolore (le mien vient de la Fondation Tapiès) et en a trouvé un à la boutique du Muséum. Maintenant, il y a même plusieurs gammes de couleurs.
J'ai été contente d'apprendre que je ne suis pas la seule à être impressionnée (éventuellement paralysée) par un carnet ou un papier trop beau/trop cher, Luc c'est pareil (ouf).
Total, j'ai acheté 5 crayons Polychromos de Faber-Castell, 3 verts, un bleu, un vert. A demander au père Noêl si on en veut beaucoup... (pas indispensable, probablement).
Autre conseil : pour son compte (moi c'est Flickr) scanner ou photographier ses oeuvres, même modestes ou ratées, au fur et à mesure. Mettre en mots-clés au moins l'année et la ville (ou le pays). En cas de mort subite d'un ordinateur, ça évite de devoir tout recommencer en farfouillant dans des carnets, cartons à dessins et papiers divers.
Je dis ça, quand je pense que je n'ai même pas scanné mes dessins des Canaries en février-mars 2017 :-(
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